Attendre les bonnes chutes de neige pour pouvoir aller skier sur des montagnes de faible altitude, et profiter de pentes, certes plus courtes, mais bien agréables à dévaler, était le premier intérêt de la visite dans ce massif de Paloumère qui culmine à 1608 mètres d'altitude, au pic éponyme et dont les pentes ne sont pas très souvent accessibles dans l'année au skieur...
Il fallait donc revenir dans le massif de Paloumère pour que C. puisse voir le paysage et le panorama que l'année dernière il avait été impossible d'apercevoir. La neige cette semaine était présente mais on pouvait monter en voiture à la Fontaine de l'Ours, point de départ classique en versant nord, à 1184 mètres d'altitude. Il est alors facile par la piste enneigée de gagner les pâturages de Paloumère et la cabane de Roque Pi vers 1400 mètres puis de monter en face plein sud vers le sommet du Tuc de Haurades à 1554 mètres, passant devant les enclos puis au petit col au pied à l'est du Tuc. J'aime bien ce petit sommet car le panorama au sud sur les montages couseranaises et les hautes montagnes du Luchonais et de la Maladetta, mais aussi vers l'ouest le Cagire et plus loin le pic du Midi de Bigorre me parait à chaque fois formidable. À partir de là, on entamera la belle descente de 150 mètres de dénivellation qui en écharpe permet de revenir vers le vallon du Rossignol vers les sources de la Rouquette au nord est pour ensuite repartir à l'assaut de l'objectif du jour le pic de Paloumère. L'itinéraire remonte plein ouest en direction d'un petit col dégagé de la forêt qui nous permettra de gagner la crête finale pour aboutir au sommet. "Ce qui est agréable c'est que quand on s'arrête, on entend les oiseaux"
Photo 1: À l'assaut... |
Photo 2 : Depuis le sommet des Haurades, vue sur le pic de Paloumère. Au fond, à gauche, le pic de Cagire |
Je décris finalement un itinéraire qui relie des petits sommets dans un massif de piémont pyrénéen calcaire et au bout du compte ce qui en fait l'intérêt absolu c'est justement cette position détachée qui permet d'avoir depuis chacun de ces petits sommets qui le composent un formidable panorama. Si j'ai déjà évoqué celui en direction du sud, depuis le Tuc des Haurades, aujourd'hui, notamment en fin de journée, lorsque les tons virent dans les bleus, c'est vers le nord-est que c'était le plus étonnant. En effet, la Montagne Noire était bien visible et puis en regardant de manière plus précise, en se demandant si réellement ce n'est pas un mirage, on pourrait apercevoir au loin les montagnes de l'Aubrac, mais aussi, heureuse trouvaille, les Monts du Cantal dont les quelques pointes étaient visibles bien au loin à l'horizon. On peut alors entamer l'ultime descente, seuls dans la montagne, alors que le soleil est déjà rentré et que le ciel commence à s'assombrir...
Photo 3 : À droite, le Tuc des Haurades et à gauche le sommet de Cornudère. Au milieu, quelque part vous trouverez peut-être notre trace... |
Photo 4: Le toujours si beau Cagire... À droite au fond, le pic du Midi de Bigorre... |
Pour les amateurs de panoramas lointains, voici un spécialiste qui saura vous étonner... (Merci Carine)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire