samedi 23 novembre 2019

Pic de Tarbesou (2364m) à ski de randonnée alpin

Le pic de Tarbesou (2364m) domine la station de ski d'Ascou-Pailhères dans l'est du département de l'Ariège, au-dessus d'Ax les Thermes. Il s'observe de loin mais surtout le panorama depuis le sommet est exceptionnel car il court du Mont Valier à l'ouest, à Toulouse et la Montagne noire au nord, jusqu'à la mer Méditerranée nettement visible dans ses pourtours à l'est. Par temps clair, je serais curieux de savoir d'ailleurs s'il ne serait pas possible de voir jusqu'à Marseille... On peut toujours rêver...  La vue au sud sur les étangs Noir et Bleu ainsi que celui de Rabassoles est très belle également.

Photo 1 : De bon matin, depuis Goulours en montant d'Ax les Thermes depuis l'ouest, vue sur le pic de Tarbesou.

Photo 2 : En haut de la piste de Mounegou. À gauche, c'est la crête qui monte au sommet et dans l'ombre du fond de la vallée, le départ de la station d'Ascou en samedi 16 novembre. (Photo de Guillaume)
Son ascension ne m'a pas paru compliquée par le versant de la station. Depuis le parking du bas (1500m), il suffit de remonter les pistes de ski, via le téléski de Mounégou, jusqu'à la crête de Mounégou au sud du picou de Mounégou et ensuite poursuivre la crête du même nom jusqu'au sommet. Nous avons choisi, comme d'autres qui étaient là aussi ce jour-là, de redescendre le versant est qui donne sur Mijanes, en rejoignant le col juste avant le pic de la Coumeille de l'Ours au sud-est avant de poursuivre la descente. Nous sommes ensuite remontés sur la crête de Mounégou pour redescendre sur la station.

Photo 3 : (Photo de Guillaume) Au fond à droite c'est le pic de Tarbesou. Voici donc le versant est que nous avons skié avant de remonter par la droite vers la crête de Mounégou. (Photo de Guillaume)
En somme, c'est un sommet facile et parfait pour débuter la saison.

vendredi 1 novembre 2019

Mont Kekes (1014m), point culminant de la Hongrie

Il est certain qu'on ne vient pas en Hongrie pour ses grands sommets. Cependant le Mont Kekes, à 80 km au nord est de Budapest, dans le massif des Monts Matra (d'origine volcanique), mérite bien une ascension. Son aspect quelque peu débonnaire n'enlèvera pas la beauté du panorama sur la plaine du Danube ou les montagnes slovaques ou environnantes tout juste derrière au nord. Malgré sa modeste altitude et ses pentes plutôt douces, une ascension d'environ 650 m est possible en partant de Matrafüred. Tout est y super bien balisé. Enfin l'aspect général en arrivant le matin par l'autoroute de Budapest lorsqu'on sort de l'échangeur peut-être beau. La vue en légère plongée sur la ville de Gyöngyös rehausse d'autant le versant de la montagne qui parait plus imposant derrière comme un rideau. Kékes signifie implicitement "bleuâtre" car son origine est tirée du mot hongrois kek qui signifie "bleu". Tout le parcours se situera en forêt...

Photo 1: Vue vers le sud-ouest, depuis le deuxième étage de la tour.  En contre-bas, l'arrivée du téléski du versant nord.

Photo 2: Depuis l'arrivée du téléski de la piste du versant ouest.
Cette montagne reste une attraction très populaire dans le pays alors ne vous attendez pas à être seul au sommet, d'autant plus qu'une route, depuis Gyöngyös, permet d'y arriver. Celui-ci est surmonté d'une tour-antenne de retransmission de télévision (donc si vous n'en avez pas assez, il est toujours possible de passer par l'escalier pour accéder au deuxième étage, d'autant plus si vous voulez le beau panorama...), lui-même entouré des pylônes des trois téléskis de la petite station de ski. Vous trouverez également les parkings, un petit mémorial, un bar et une multitude d'étals de vendeurs de souvenirs... Et j'en passe en venant de la plaine, même si la station de départ à Matrafured est plutôt agréable bien que très fréquentée.

Photo 3: C'est sûr que parfois on aura des impressions de parc d'attraction.
Photo 4: Il faudra juste choisir la bonne balise, en vérifiant sur la carte du point info ci-dessous...
Photo 5: ... sur un panneau d'information à Matrafured...
On n'oubliera pas en traversant Gyöngyös en chemin, que la totalité de son importante communauté juive a terminé à Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale.