dimanche 30 décembre 2018

Même à Turin...

Évidemment ce sera un peu tiré par les cheveux...

Photo 1: Il faudrait juste entrer...
Il s'agit d'abord de sortir de la gare Porta Nuova et de remonter les arcades de la via Sacchi, qui la longe, jusqu'au 28bis, tout près. De temps en temps sur le chemin, on est bercé par le passage d'un tramway de la ligne 4 de la ville. Puis traversant les rues qui débouchent venant de l'ouest sur la via Sacchi, notre regard est immanquablement attiré par ces montagnes qui ferment les perspectives au fond de chacune. Dans ces moments-là, on se dit qu'elles sont si proches, imposantes et belles et ce sont les Alpes. On peut alors pénétrer dans la librairie La Montagna, avec son vieux parquet, ses étagères remplies, sa lumière du matin à travers les vitrines et l'accueil chaleureux du libraire (qui parle français). Certains pourront repérer de suite la Top25 d'Hendaye sur l'étal du bas. Mais toutes les montagnes, et bien sûr surtout les Alpes, mais donc toutes les montagnes sont là... Et c'est bien çà l'essentiel. On parle juste de montagne et cette très belle librairie nous la propose. On aurait envie de rester là longtemps avec un thé chaud.

On peut venir en Italie pour voir toute la richesse monumentale (ou pour manger). On peut venir aussi à Torino pour cette magnifique librairie et aussi pour le Musée National de la Montagne (sur la rive droite du Pô) et ses collections, son splendide panorama sur la ville et les Alpes et se dire qu'en plus d'être une belle ville, surprenante,  c'est aussi une ville de montagnards.

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Même à Marseille...

Pour voir les Pyrénées à Marseille, il faudra faire preuve d'un peu de patience. Ce n'est pas en prenant la rue des Pyrénées bien sûr car elle vous mènera simplement ... au consulat d'Italie.

Par contre, quelques jours par an, à des dates précises (autour du 8 février et du 2 novembre), depuis certaines hauteurs marseillaises bien agréables (Notre Dame de la Garde, Allauch, Le Garlaban...) c'est possible... 😃 Et le résultat est surprenant.


Photo 1: Le consulat est à gauche...

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vendredi 9 novembre 2018

Pic de Marimanha (2660m) dans le Val d'Aran.

Lorsqu'on va se promener dans le Val d'Aran espagnol mais occitan, au coeur des Pyrénées, finalement, on ne sait plus si on choisit la destination parce que les montagnes sont belles et variées offrant de très beaux panoramas, ou parce qu'on sait qu'on va pouvoir faire étape à la Taberna deth Gascon à Vielha dans un cadre chaleureux pour y manger quelques (...) pinxos et boire un verre de vin ou une bière.

Photo 1 : Le pic de Marimanha, avec au premier plan le lac supérieur de Nant de Baciver. Il faut donc aller tout droit, en contournant le lac peut-être...
Le pic de Marimanha ( Mar signifiant peut-être lac?) bien que d'altitude moyenne avec ses 2660 m propose donc depuis son sommet un panorama vaste qui court jusqu'au massif de la Maladetta à l'ouest et une vue splendide sur le domaine lacustre des lacs de Dalt de Baciver (2320m). L'accès depuis la station de ski de Baqueira-Béret à 1845m et le parking de l'orri, est facile au moins jusqu'aux lacs, bien que ça n'engage que moi. Le cheminement est aisé le long du sentier, à travers les pins épars, sans que l'on soit submergé par les balises... Vous pourrez passer par le barrage qui retient l'estanh de Baish de Baciver ou pas selon que vous vous trompez ou que vous vous perdez dans les champs tardifs de myrtilles... La zone est composée majoritairement de prés d'altitude. Avec le sommet, six heures seront nécessaires?

Photo 2: Paradoxalement, on ne se sent pas trop gêné par toutes les remontées mécaniques même si le départ se fait au coeur de la station. Vue imprenable sur le massif de la Maladeta, avec toute sa panoplie de sommets de plus de 3000 mètres. Je vous laisse deviner, mais en gros de gauche à droite, on reconnaîtra le pic Russel, le pic Margalida, le pic des Tempêtes, l'Épaule de l'Aneto, le pic d'Aneto, le pic de Coronas, le pic du Milieu, la Pointe d'Astorg (plus difficile à déceler), le pic Maudit, le pic de la Maladeta, les pics Occidentaux de la Maladeta, la Dent d'Albe, et le pic de l'Albe (me semble t-il ...). Donc, on peut venir aussi uniquement sur le parking pour voir le panorama... Et après aller directement à la taverne...


Photo 3: En montant vers le pic, et en se retournant, au fond, le massif de la Maladeta, à droite au fond, les Posets. D'ailleurs depuis le sommet, on voit aussi les principaux sommets du Luchonais... A gauche, un des sommets de la station de Baqueira.

Jusqu'aux lacs, le sentier est clair. Ensuite, il s'agit finalement de monter tout droit (vaguement cairné) en dépassant d'abord la zone d'éboulis morainiques sous le sommet puis par un couloir directement au sommet. On évitera donc d'avoir des chaussures trop lisses, car le gispet ça glisse (et ça peut-être dangereux surtout à la descente) pour mettre en moins d'une heure les pieds sur le sommet. Sur les autres versants, au delà du fait qu'on se trouve sur la ligne de partage des eaux (entre Garonne et Èbre) aussi, on s'apercevra que les lacs sont nombreux.

Photo 4 : La voilà la fameuse Taberna deth Gascon. On ne fera pas trop de commentaires, allez-y plutôt... Carrer Estret à Vielha. Le bénéfice d'une journée d'effort en montagne peut y être assez rapidement anéantie... Mais on s'en fout.

Pour conclure la saison (il y a deux semaines déjà), avant la neige, c'était un itinéraire parfait,.

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lundi 17 septembre 2018

Pas si loin...

L'automne est là dans la montagne 
Qui nous rappelle les bons moments de l'été
Près des caddies et supermarchés, certains endroits égarés 
Pourtant proches et si peu fréquentés 

Photo 1: Virage

Photo 2 : Petit étang

dimanche 29 avril 2018

L'ascension du pico Turquino (1974m) à Cuba, dans la forêt tropicale, au dessus de la mer des Caraïbes.

De prime abord, Cuba n'apparaît pas comme une destination de choix pour marcher en montagne. Et pourtant, le pico Turquino, point culminant du pays, du haut de ses 1974m, au delà de son statut de plus haute montagne du pays, saura offrir une exigence sportive et des paysages magnifiques. J'ai choisi de faire l'ascension en un jour par le versant sud, depuis le hameau de Las Cuevas, directement sur la côte, et qui est l'entrée du parc national de la Sierra Maestra (chaîne maîtresse en espagnol), qui tombe brutalement dans la mer, dans le sud de l'île. L'ascension de onze kilomètres est sérieuse car il s'agit donc de presque 2000 mètres de dénivellation sur le versant sud. Mais une très grande partie de celle-ci se fait dans la magnifique forêt tropicale humide, peuplée de nombreuses fougères arborescentes notamment et que le sentier est très bien aménagé. On est donc très souvent à l'ombre. Il n'y a que peu de balisage car de toute façon, les itinéraires dans la forêt sont très peu nombreux. Mais vous ne pourrez pas faire autrement que de passer par un guide...

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Photo 1 : Sur le chemin de la montée. Honnêtement, je ne me rappelle pas exactement où c'était car il m'a semblé en voir souvent des fougères arborescente. A partir du kilomètre 7, lorsque le sentier monte brutalement, la végétation commence à changer. A l'approche du sommet du pico Cuba (voir photo ci-dessous), des immenses cyprès (importés d'Asie, d'après les guides) témoignent du changement de la végétation.

Photo 2 : Vue sur la crête du pico Turquino, depuis la Esmajagua, une petite ferme étape vers 600 mètres d'altitude, au bout de 3,5 km. Sur la crête finale, le pico Cuba, deuxième sommet du pays par son altitude (1872m) précède le point culminant et c'est lui qu'on voit.  Le sentier passe à deux pas du sommet, sans y accéder directement.
Sans tomber dans l'analyse géopolitique pompeuse du pays, on peut dire que cette pratique de la montagne se fait aussi dans le cadre d'une économie socialiste à bout de souffle qui s'arrîme comme elle peut aux ressources touristiques et parfois vous aurez l'impression d'être pris pour une vache à lait. On peut regarder pour quelques jours encore un bon documentaire sur Arte traitant de la problématique tourisme/protection de l'environnement.Et même si le régime peut s'enorgueillir de réelles réussites en terme d'éducation et de santé (il ne faut surtout pas oublier d'où ils viennent et que les cubains sont un peuple éduqué et cultivé) notamment, on reste partagé sur tout ça. Mais Cuba ne peut laisser indifférent, en étant un peu moins connecté c'est pas plus mal. Tout ça pour dire que cela a des conséquences sur votre pratique de la montagne, qui, en France, est totalement libre (et c'est bien ainsi). Donc de toutes les manières, vous serez obligés de prendre un guide pour un itinéraire qui chez nous, n'en mériterait pas (on n'est pas obligé d'être dans un pays socialiste pour cela ceci-dit...) et probablement de passer par une agence. C'est ce que j'ai fait. Cela m'a coûté 130 CUC (pesos convertibles, soit un peu plus de 100 euros). L'agence basée à Santiago de Cuba (tout près de la cathédrale) propose deux autres possibilités d'itinéraires, par le versant nord, moins difficile car on part de 900 mètres d'altitude, par Santo Domingo. On peut alors monter au pic en deux jours, en dormant en chemin, et en redescendant soit par le même itinéraire, soit par le versant sud (à ce moment-là, vous changez de guide au sommet du pico Turquino), que j'ai emprunté. On peut même ajouter une nuit pour aller visiter la Comandancia La Plata, lieu de retraite et de lutte des irréductibles troupes de Fidel Castro avant la chute du régime de Batista en 1959, qui est vraiment toute proche. Au départ, c'est ce que j'avais envisagé, traversée intégrale avec visite de la comandancia, avec deux nuits. Le tarif était de 210 CUC. Mais le problème est que même en étant là (à Santiago) une bonne semaine avant, en ayant quelqu'un sur place qui pouvait même réserver pour moi, j'étais le seul à vouloir le faire. L'agence s'engage qu'à partir de deux personnes. C'est donc toujours un peu compliqué d'attendre pour trouver un (ou une) éventuel compagnon. Et finalement, c'est arrivé deux jours avant mon départ. Deux étudiantes, séparément, s'étant présentées. HOUHOUHOU, joyeuse euphorie car ce n'était pas carnaval (d'ailleurs on peut aussi visiter l'intéressant musée du Carnaval de Santiago de Cuba, avec une guide francophone) mais pour moi pratiquement. En tout cas, merci à elles, d'autant plus qu'elles étaient très agréables.
Photo 3 : La Esmajagua. Le lieu m'a fait fortement penser aux ambiances du film colombien de Carlos Cesar Arbelaez Les couleurs de la montagne. (les mines en moins... mais avec les cochons...)
Photo 4 : Ouh une bête sauvage... Bon, en fait, elle part le matin de la petite ferme (photo ci-dessus) pour aller se nourrir dans la forêt, et revient le soir où elle rejoint sa fille, aussi grosse qu'elle... C'est ce que nous a dit l'homme qui s'occupe de la petite exploitation. Mais de voir ces deux-là (les deux truies) ensemble, se reposant tranquillement côte à côte dans l'herbe près des bâtiments, à l'heure du retour fut un moment charmant. Mais bien sûr je n'avais plus de batterie pour prendre la photo... 
 C'est sûr que payer cette somme pour ça, quand on est étudiant, donne à voir certaines qualités. Le forfait comprend l'entrée au parc (et oui, c'est pas gratuit...ceci-dit dans certains pays bien "libéraux"où tout se vend et s'achète, même l'entrée dans la nature bien "sauvage", c'est pareil), le guide (qui sous leurs airs fermés peuvent être très bavards, surtout avec les agréables bavardes...), le taxi qui vient vous chercher là où vous logez à environ 4 heures du matin (un 4x4, car une bonne partie de la route à la fin se transforme en piste, que j'aurais bien aimé pratiquer en vélo ceci dit...) et son chauffeur (franchement très agréable, qui nous a arrêté sur une belle plage au retour, prévu dans le contrat, genre plage de catalogue de vacances, et puis dans une rivière pour éviter de finir en jambon Serrano...), et enfin un délicieux repas à l'arrivée de la randonnée avec vue sur la côte (où il est possible de se doucher). Franchement, le tarif peut paraître élevé mais le moins que l'on puisse dire, en ce qui me concerne, c'est que le service fut à la hauteur. Rien à dire là-dessus (en plus on vous donne deux sandwiches le matin pour la journée, ainsi que deux petites bouteilles d'eau). Ceci dit, il faudra mieux prévoir en tout au moins deux litres d'eau (voire trois) pour la journée et quelques petits en-cas supplémentaires (la super bonne pâte de goyave locale fera très bien l'affaire...). Car, pour tout dire si je n'ai pas éprouvé de difficultés, ce fut long (un peu plus de huit heures A/R) et souvent assez raide et un peu boueux. Si vous êtes un voyageur indépendant, et plusieurs, vous pouvez tenter de louer un taxi et d'aller directement sur place, ou avec les transports collectifs, sans passer par les agences, que ce soit à Las Cuevas ou Santo Domingo. Je ne sais pas si le nombre de visiteurs est limité. Vous risquez de ne pas avoir de place le jour choisi car les guides sont officiellement salariés du parc (qui ne les paye pas très grassement vous vous en doutez) et ne sont pas infinis. Mais en préparant le voyage, j'ai pu lire le récit d'un couple de français qui l'avait fait et avait trouvé un guide sur place et si mes souvenirs sont bons, cela leur était revenu à entre 60 et 70 euros par jour, pension comprise (mais à vérifier). Ils avaient trouvé un guide sur place qui semblait sortir de je ne sais où... Je ne l'ai pas tenté car j'étais un peu englué dans les petits plaisirs de Santiago et je pensais naïvement que l'agence aurait d'autres visiteurs... Ce fut le cas.

Photo 5 : Là aussi impossible de me rappeler où la photo a été prise exactement. ... Au kilomètre 7 de la montée, quelques petits bancs sont aménagés avant la partie suivante plus raide, ainsi qu'avant le pico Cuba. Dans la première partie de la montée, il subsiste encore des sentes, des pistes et des arbres plus jeunes, témoins de l'ancienne exploitation forestière de la partie basse. Dans cette zone, on domine souvent clairement  la mer et en redescendant , on a envie de courir pour s'y précipiter...
Ainsi, la Sierra Maestra qui le long de la côte tombe dans la mer des Caraïbes de manière assez majestueuse mérite vraiment d'être visitée. Le vert, avec beaucoup de nuances, restera la couleur dominante, mais le bleu du nom du sommet (turquino = turquoise), peut-être pas tout à fait. Celui-ci depuis le départ est visible, et c'est vrai qu'à l'heure de démarrer, à l'aube vers 6 heures, les nuances de bleu du massif et de la mer, dans les tons un peu plus sombres étaient réellement belles. Le pico Turquino est aussi un lieu historique depuis qu'il a été installé au sommet en 1953 un buste de José Marti le libérateur du pays et constitue ainsi un lieu de pèlerinage (voir photo ci-dessous).

Photo 6: Normalement, il n'y a pas de drapeau sur le buste... Le guide l'enlèvera après le passage d'un groupe d'une vingtaine de cubains au sommet qu'on rattrapera dans la descente. Leur joie était contagieuse et faisait plaisir à voir. Si j'ai bien compris, il y a un tarif spécial pour les cubains, pour que le sommet leur soit accessible...
En ce jour, les nuages ont envahit le ciel et ont obstrué la vue depuis le sommet. Impossible de faire un quelconque commentaire sur le panorama... Depuis la voiture en partant, avec un soleil un peu déclinant déjà, on pouvait néanmoins admirer pour conclure les versants de vert vêtus tombant dans la mer sur une côte . C'est la Caraïbe que j'aime... Et j'ai donc adoré cette journée...


samedi 17 mars 2018

Trail des résistants à Castelnau Durban, en Ariège.


Voici une bien jolie course que ce Trail des résistants à Castelnau-Durban, dans le piémont ariégeois, entre Foix et Saint-Girons. Le parcours, ressemblant à des montagnes russes, m'a paru assez exigeant avec ses 18,5 km et quelques 650 mètres de dénivelé, dans les collines au nord du village  (mais il y aussi une course de 9 km, avec en tout près de 400 participants). Mais qu'il est agréable d'aller y courir, par n'importe quel temps (même si aujourd'hui c'était limite neige à la fin mais c'était beau), au milieu des vaches (enfin entre elles et nous il y avait une clôture) qui se mettent elles-aussi à courir en même que notre passage,comme au Tour de France (des limousines à poil long ça donne des highlanders...?), le long des petites rivières, dans les bois et les prés, à travers les petits hameaux, tout en regardant au loin des montagnes qui avec leurs nuages accrochés ressemblaient à des motifs de peintures chinoises de paysages en pensant en particulier à Mi Youren (je ne connais que celui-ci...) On court dans la terre, la boue, sur de l'herbe, des feuilles mortes au sol pour l'essentiel. Et c'est tellement mieux que le bitume des vulgaires centres commerciaux toulousains... On a quand même le temps de regarder le paysage même si parfois on a davantage le nez dans le guidon (c'est une expression ah ah ah...).




L'ambiance entre participants m'a plu. Je me souviens d'un coureur qui m'a particulièrement encouragé au sommet de l'avant dernière côte, avant un assez long plat, à un moment où j’ai un peu flanché. Il m'a probablement permis d'atteindre mon objectif. Donc vraiment merci. Enfin, l'organisation m'a paru aussi au point (inscription par internet...), l'ambiance générale, les bénévoles à l'accueil agréables. J'ai particulièrement apprécié les tranches de saucisson à l'arrivée... (et apparement je n'étais pas le seul!)

Dans la petite pochette à l'accueil, il est inséré une petite plaquette, bienvenue, nous renseignant sur l'histoire de ces villages lors de la Seconde Guerre mondiale avec la proximité du maquis de la Crouzette. En voici un extrait "Le 21 août 1944, l'armée hitlérienne qui bat en retraite doit rejoindre le reste des garnisons vers Foix. (...) Les Allemands parviennent à Castelnau-Durban mais sont arrêtés par les maquisards, dont ceux de la Crouzette, puis aidés par des renforts de tout le département. les allemands tentent de progresser par les collines dominant au sud et au nord de Castelnau-Durban. (...) L'armée allemande a déposé les armes à Castelnau-Durban sous les platanes et a signé la capitulation, le 22 août 1944 à Ségalas...".



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mardi 6 mars 2018

Yanick Lahens à Ombres Blanches, à Toulouse, le mercredi 14 mars 2018

C'est agréable de s'habituer à revoir l'écrivaine haïtienne Yanick Lahens régulièrement à Toulouse. Elle vient donc présenter son dernier livre Douce Déroute à la librairie Ombres Blanches le mercredi 14 Mars 2018, à 18h.



Le thème est plus urbain puisque l'histoire se déroule à Port au Prince. Il est écrit en quatrième de couverture A Port au Prince, la violence n'est jamais totale. Elle trouve son pendant dans une "douceur suraiguë"... Il me semble que cela résume bien l'ouvrage. Lorsqu'on connaît un peu la ville, évidemment ça nous parle. Et évidemment que Port au Prince et en général Haïti, ne sont pas que violence.

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mercredi 28 février 2018

La forêt de Bouconne sous la neige

Photo 1:  Sur la piste forestière centrale, qui court sur toute la longueur de la forêt, entre le parking de la route de Lassere (D42) et le parking Saint Louis de Léguevin.
Aux environs de Toulouse, ce matin notre chère forêt de Bouconne avait quelques allures des contrées sauvages du Massif Central.


Photo 2 : Plus loin sur la piste en allant rejoindre la D531. On est dans le Gers.

Photo 3 : Sur le chemin du retour, toujours sur la piste centrale. On est encore dans le Gers.

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lundi 26 février 2018

De Labro au Puy de la Cède (1768m) dans le massif du Cantal en ski de randonnée nordique.

L'avantage du versant sud du massif du Cantal est qu'il offre une belle variété d'itinéraires de ski de randonnée nordique. Il n'offre pas en effet un caractère alpin très marquée et les pentes jusqu'au puy de la Cède n'y sont pas très raides. On peut alors choisir de remonter sa ligne de crête et de descendre par une  autre quand il y a un bon enneigement, ou de revenir par le même itinéraire quand la neige n'est pas suffisante comme ce fut le cas hier. Mais la journée n'en a pas été moins belle.

Photo 1: Au fond, au bout de la piste, à gauche le puy Gros (1598m) et la crête qui part vers la droite est la montagne du Jacquet.
Photo 2 : Photo prise entre le col des chèvres et le puy de la Cède. Le haut de la vallée du Brezons est encore correctement enneigé.
En l'occurence, nous sommes partis d'un petit peu au dessus du hameau de Labro, en remontant la piste qui va vers le puy de Bâne (1464m) en voiture jusqu'à trouver l'enneigement suffisant. A partir de là, on poursuit la remontée, passant par les différents quartiers de la montagne appelés montagne justement... la montagne de Capta par exemple puis plus haut la montagne de Marfonds jusqu'à arriver au Puy Gros et son calvaire à 1594m. Ce sont des pâturages d'altitude ou estive. Ensuite il n'y qu'à suivre globalement la ligne de crête jusqu'au puy de la Cède, en passant par le col de la chèvre, en déchaussant un peu, car c'était plus prudent. Ici la morphologie est plus accidentée, avec une érosion glaciaire bien affirmée. Si, schéma classique, en début d'après midi la neige s'était ramollie, le matin c'était parfois bien crouté, et en cela, eu égard à la quantité de neige, on se serait cru au printemps. En tout cas, depuis le sommet de la montagne du Jacquet, (vers 1615 m), qui domine la vallée du Siniq, jusqu'à la voiture, cela nous a valu une longue et si délicieuse douce descente pour terminer la journée. Délicieuse d'autant plus que l'on a en permanence la vue plein sud sur les grands espaces poussant jusqu'à l'Aubrac. Et depuis la ligne de crête on embrassait un vaste panorama allant des monts du Forez au mont Mézenc. Devant celui-ci s'étalait la longue ligne de crête de la Margeride que nous avions emprunté l'année dernière sur trois jours. On apercevait même le mont Lozère tout au bout.
Si l'enneigement avait été suffisant, nous aurions fait une boucle jusqu'au buron de la Tuillère (aujourd'hui apparemment fermé), plus à l'ouest.

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Photo 3 : Au fond, l'Aubrac.

Vraiment ce versant sud du massif du Cantal est déconcertant (et c'est bien) pour le pyrénéiste que je suis, car les repères sont chahutés (chahuté est un terme que j'ai déjà utilisé mais j'aime bien en fait être chahuté...). C'est un massif très humide (la pluviométrie la plus élevée de France métropolitaine), rigoureux l'hiver avec d'abondantes chutes de neige et en même temps l'ensoleillement est supérieur à la région toulousaine. La douceur de ce versant pastoral (bien que clôturé) vient se joindre à l'immensité du panorama. Et on se dit qu'en condition normale d'enneigement, on peut vraiment faire une bien plus longue descente (et montée à l'aller bien sûr ah ah ah). Et puis très bien tout ça, car il fallait éliminer la raclette à base de Saint Nectaire notamment (c'est vrai G. tu as raison, il y en a un peu marre de ce fromage à raclette formaté).

Photo 4 : Petit panoramique depuis le versant du puy Gros. Au centre au fond, la ligne de crête de la Margeride est dans la direction sud est, globalement. Nous, on arrivait de la piste à droite. L'Aubrac est à droite.