dimanche 22 janvier 2017

Paloumère, en ski de randonnée nordique (31).

Avec cet épisode de froid neigeux qui vient enfin de nous combler avec ses importantes chutes de neige, c'était le moment d'aller visiter le piémont de la chaîne pyrénéenne sans risquer les avalanches des hauts sommets (pour ces derniers il faudra être plus patient).

Photo 1 : Fin de la route, à la dernière maison. Cette situation étant assez exceptionnelle, il s'agit de ne pas la rater dans l'année ou tous les ...
 Donc le massif de Paloumère, au dessus d'Arbas (31), me paraissait intéressant pour le panorama depuis ses crêtes. Et puis, surtout, en partant du hameau de la Baderque, à 800 m, (en ce jour la quantité de neige était suffisante), la route était bien enneigée jusqu'à la fontaine de l'ours (Osito dormait...), puis la piste jusqu'au bout. J'ai mis deux heures pour monter en ski de randonnée nordique dans la forêt et arriver à la cabane de Roque Pi. De là, le petit col sans nom (1502 m), juste en face plein sud, entre le tuc de la Casse (1554m) et le cap de Teches (1576m), après une montée courte mais un peu plus ardue (sans peau de phoque) permet une bonne descente et d'essayer la technique du télémark (j'ai pas mal de progrès à faire...). Et puis, surtout, c'est un massif que j'aime, alors je voulais le visiter l'hiver...
Photo 2 : En bas, la cabane de Roque Pi.
 La neige était un peu dure mais le plaisir fut tout de même au rendez-vous.
Si je connais bien l'endroit en saison estivale, c'était nouveau pour la version hivernale et l'ensemble avec toute cette neige qui collait encore aux branches des arbres, puis les courbes gracieuses de la zone sub-alpine, m'a paru tout simplement féérique.

 Pour être honnête, la descente par la piste (le vallon ci-dessous sur la photo fut un vrai plaisir) a été bien plus compliquée que prévue car bien sûr je ne suis pas le seul à connaître l'endroit et les autres pratiques hivernales (raquettes...) ont laissé des traces en plein milieu et de manière un peu désordonnée et parfois profondes. C'était assez difficilement skiable et un randonneur en ski de randonnée alpine a du lui aussi déchausser avant la fin. Enfin, j'ai pris un paquet de gamelles et comme j'étais en tee-shirt (manches longues tout de même...), dont une où j'ai terminé sur le dos dans un bout de ruisseau (quasiment à sec) sans trop savoir comment après avoir levé (lequel???) un pied (sauf qu'il faut s'habituer au fait que le chaussure n'est pas tenue au talon...). Mais après des journées pareilles, on a quand même presque envie de dire adieu aux stations de ski... (à part peut-être pour aller s'entraîner au télémark...)

Photo 3 : A l'aller...
Photo 4 : Au retour ... (en se retournant bien sûr...)
Photo 5 : Le village de départ en bas, au dessous des crêtes de l'Estrouède...
Enfin, on peut penser qu'il n'y a pas que des ours qui habitent les Pyrénées car bien sûr, au départ, dans l'euphorie adolescente, j'ai perdu mes lunettes de soleil, et au retour il y avait un mot sur une des voitures garées. Car elles attendaient à la maison d'un homme qui habitait juste un peu en dessous...