mercredi 30 décembre 2015

Même à Barcelone.

En se promenant le long des plages de la Barceloneta, sous les palmiers, ... envie d'un hamburger avec de la viande "bio" des Pyrénées catalanes. En tout cas, c'est ce qui est annoncé...

Photo 1 : Les Pyrénées avec vue sur la Méditerranée (vous aviez compris...).



dimanche 20 décembre 2015

Le bal des étourneaux

Tous les soirs, en cette fin d'année, depuis quelques semaines, alors que la nuit approche soudainement, et que le cloche du cimetière de Rapas (le plus vieux de la ville rose) commence à retentir, je me mets à attendre le retour des étourneaux qui vont passer la nuit dans les cyprès.
Un peu comme une pluie tropicale en saison humide, on est d'abord surpris par le bruit,
Un peu comme un crépitement, des nuages noirs semblent s'amonceler.
Puis ils se déforment et la chorégraphie peut commencer.

Si l'on remonte le chemin de la Néboude, entre les deux parties du cimetière, l'ambiance prend alors des allures presque champêtres.

Photo 1 : C'est l'heure...

Photo 2 : Ils arrivent...
Photo 3 : ça piaille ...
Avant de s'appeler Rapas, du nom d'un propriétaire qui avait vendu les terrains à la municipalité, le cimetière se nommait Saint Nicolas.

Il faudra cependant peut-être éviter de rester trop longtemps sous les oiseaux, ils ne vous attaqueront pas (...) mais un parapluie pourrait être nécessaire...


samedi 24 octobre 2015

Pico Veleta 3398m, Sierra Nevada (Andalousie) à ne vraiment pas négliger.

Le pico Veleta (girouette en espagnol car ça souffle) et ses 3398 mètres marquent le sommet de la station de ski de Sierra Nevada dans la Sierra Nevada en Andalousie. On le voit de partout tout autour et même sur le étiquettes des bouteilles d'eau minérales de Lanjaron, dans un style plus lissé ou alpin...car tout de même cette chaîne de montagne ressemble davantage à une succession de dômes. Impossible de passer à côté tant il reste associé aux photos de l'Alhambra avec en toile de fond la montagne enneigée : c'est bien le pico Veleta et sa silhouette finalement élégante.

Photo 1: Le pico Veleta dont le sommet est légèrement coiffé de nuages. A sa droite le versant de la station de ski. L'urbanisation de la station est cachée par la crête au deuxième plan. Le départ de la ballade est sur la gauche.
 Son ascension est hyper simple car une route (la plus haute d'Europe, à faire à vélo, le revêtement m'a paru bon et il y avait pas mal de vététistes) monte quasiment au sommet en fait à plus de 3300m et il vous restera un petit sentier pour la partie finale (voir un super article de presse dans la journal le Monde à ce propos). Bien sûr, on se trouve dans le cadre d'une station de ski et certains seront gênés peut-être par la profusion de remontes pentes et se demanderont nom de dieu qu'aller faire là-haut. Il serait bien dommage alors de renoncer à le gravir. Tout d'abord parce que le panorama y est exceptionnel. Ensuite, car le sentier qui part du haut de l'urbanisation de la station à 2500 mètres (la route est fermée à ce niveau) passe à travers les lacets de la route dans un premier temps (là aussi assez gracieux, comme un boa posé sur sa branche) et reste ensuite sur la gauche et le versant est qui donne sur la vallée d'à côté. Ainsi, on oubliera momentanément les agressions des remontes pentes et des bâtiments de la station qui date pour beaucoup des années 60. Ces dernières, c'est vrai, sont bien visibles d'autant plus que le terrain est sec et que le couvert végétal (les pelouses) est vraiment fin voire absent. Certains vous diront que la vraie ascension se fait par le versant sud depuis un des villages des Alpujaras.

Photo 2 : Logo de la marque d'eau minérale Lanjaron (village des Alpujarras). Du site, www.ideal.es/granada/noticias/201303/21/Media/Granada/logo-lj--647x350.jpg

Mais, en ce mercredi 21 octobre, le brouillard à la montée m'a laissé dans une ambiance écossaise (pardon pour les clichés) et mon regard ne pouvait se projeter très loin. Mais finalement, un chemin bien balisé, un dénivelé d'à peine 800 mètres et voilà.

Photo 2: Quand je vous disais qu'il  y avait un peu de brouillard.  Mais il n'y a qu'à remonter la route, ou passer par le sentier qui coupe le virages. En tout cas, la silhouette de la route ne me paraît nullement agressive.
 Heureusement le temps s'est en partie levé et du sommet j'ai pu apercevoir le Mulhacen (3482 m), point culminant de la Sierra, la route qui transformée en piste prolonge son parcours dans le massif, les quelques petits lacs en contrebas et la station de ski ainsi que la ville de Granada bien plus bas (de laquelle part la route de 33 km qui nous permet de monter). On se rend compte alors que le versant est est bien plus abrupt. On surplombe le refuge et, en ce jour; où la neige marque le sol de manière continue à partir d'environ 3000 mètres d'altitude, l'usage des chaussures de trail était limite dans les 5 à 15 centimètres de neige d'avant le sommet. Le vent soufflait pas mal. J'ai d'abord fait un peu le malin avec mon petit short d'athlétisme (en fait on s'en fiche d'autant plus que je n'ai croisé dans la montée, dans la partie finale, qu'un couple de nordiques emmitouflés (ça avait l'air d’être des nordiques) à qui j'ai juste dit "Hola!" Ben oui, on est en Espagne...) et puis j'ai fait comme tout le monde, je me suis habillé... La côte méditerranéenne n'était pas visible en ce jour mais ce n'est que partie remise. L'ascension se fait en une demi journée. Finalement je garde l'image du massif avec ses harmonieux dégradés de marrons, auréolé d'une touche blanche. Et si vraiment l'effort vous a affaiblit, il sera toujours possible de se restaurer dans les petits restaurants le long de la route en descendant.
Photo 3 : Avouez que c'était peu engageant...

dimanche 11 octobre 2015

Pic Carlit 2921m (Pyrénées-orientales)

On était assez nombreux à penser que ce dimanche 11 était peut-être une des dernières possibilités pour aller assez haut en altitude avant que n'arrive l'hiver... Alors le pic Carlit (2921m) et son magnifique panorama était une destination idéale dans les Pyrénées orientales. En partant du col du Puymorens (1915m), à la limite de l'Ariège, l'itinéraire sera le plus long et il faudra compter 4 heures 30 au moins pour un randonneur moyen qui veut aller au sommet. On suivra la HRP par la porteille de Lanoux (2468m) avant de redescendre au pied du barrage du Lanoux (2168m) et de remonter vers le pic en passant par l'estany dels Forats (étang des trous? 2457m) qui se situe au pied de la partie finale. Celle-ci débute par un long couloir, raide et un peu instable qui pourrait en effrayer certains mais qui s'avère plus facile. Mais la montée sera rude. Pour le reste c'est d'abord de la piste puis du sentier dans les pâturages... Pas très compliqué.

Photo 1: Le panorama depuis le sommet avec le merveilleux site lacustre du Carlit et au fond le lac des Bouillouses (départ de la voie normale vers 2000m). Le premier petit lac, sans nom, au premier plan, à 2598m, était recouvert de neiges éternelles au moins jusqu'à fin juillet. Avec le réchauffement climatique, il apparait au printemps. Il n'était même pas mentionné sur la carte au 25000è de l'IGN de 1986. Par ce versant en moins de 3h, on doit parvenir au sommet. Au fond, le massif du Canigou (2785m).
 Bien sûr je ne m'attendais pas à être seul là haut mais tout de même... Lorsqu'on arrive au col entre le pic et l'antécime, et qu'on découvre la voie normale venant par les Bouillouses, on fait le deuil de la tranquillité. C'est une autoroute qui parcourt le très beau site lacustre de ce versant et sur laquelle on voit presque une file ininterrompue d'ascensionnistes. Mais peut-on reprocher aux gens d'aimer se promener en montagne et de vouloir gravir le point culminant des Pyrénées orientales. Alors le sommet ressemble plus à une bodega où nombreux sont les espagnols (de Catalogne pour beaucoup)  en ce jour. Nombreux et contents d'être là. La montagne est propre car franchement, vu l'affluence, les gens sont éduqués et respectueux. La montée par le versant est du Lanoux est moins fréquentée mais le reste tout de même. On peut aussi rejoindre le barrage du Lanoux depuis le fond de la vallée de Porté-Puymorens.

Photo 2: Le pic Carlit depuis l'estany dels Forats (2457m). L'itinéraire emprunte le couloir central et puis dans l'ombre, on prend l'embranchement à droite pour accéder à une zone moins raide qui débouche par un brin de sentier où certains pourraient avoir le vertige, au petit col sur la crête schisteuse. A droite, c'est le sommet. La photo est prise en redescendant dans l'après-midi.
 Voilà, alors c'était plutôt rigolo de voir ce spectacle là-haut. Même les chiens tenus en laisse veulent leur brin de liberté. Ainsi un joyeux labrador que les propriétaires ont lâché quelques secondes s'est empressé d'aller... finir le pot de compote laissé sans surveillance quelques secondes par les voisins... Et puis bon, dans la descente (par le même itinéraire):
- Ohh, mais je le connais celui-là!
- Et oui, je te regarde depuis quelques minutes et ...
- Cela me fait bien plaisir de te voir.
- Oui, et c'est quand même la plus belle montagne du monde...

On finit par rencontrer une vieille connaissance et adieu le chrono...

Photo 3 : Depuis la crête du sommet, vue sur le début de la descente sur le versant est et au fond l'estany dels Forats.
Photo 4 : Vue prise depuis la porteille du Lanoux. A gauche, l'étang du lanoux et à droite le pic Carlit. L'itinéraire passe dans le vallon à droite du barrage, à moitié dans l'ombre à cette heure matinale.
La première ascension officielle serait l'oeuvre d'H.Russel en 1864. Mais ne nous y trompons pas, il est évident que de nombreux chasseurs, éleveurs (...) ont du le gravir bien avant. En ce qui me concerne, ce fut la première ascension de ma vie, en colonie de vacances, à même pas douze ans (ça commence à dater...). Alors, chacun son olympe. Le mien est ici. Et il fallait conclure la saison pyrénéenne en beauté.

mardi 6 octobre 2015

Moonlight Benjamin à l'espace Job (Toulouse) ce samedi 10 octobre

Je viens de découvrir que la chanteuse haïtienne Moonlight Benjamin serait en concert ce samedi 10 octobre à l'espace Job aux Sept deniers à Toulouse.


http://www.moonlightbenjamin.com/


La dernière fois que j'ai pu la voir, son répertoire comportait des reprises de la grande chanteuse haïtienne Toto Bissainthe. Cette fois-ci on pourra écouter son nouveau répertoire.

Une belle soirée en perspective.


jeudi 24 septembre 2015

Pic de Serre Haute 2713m (Ariège)

Le pic de Serre Haute dans le Couserans ariégeois domine, comme ses voisins, les vallées du Castillonais qui sont profondes et viennent buter sur la ligne de crête. Il est nettement visible depuis mon balcon (ça c'est important de le savoir...) par temps clair, ou si vous préférez depuis Toulouse. Il fait partie donc de cette magnifique crête qui se découpe du pic Crabère au Mont Valier et que je vois presque tous les jours (ça dépend de la météo) en me rendant au collège. Alors la première raison d'y monter fut sentimentale. Et en même temps, c'est une montagne que je trouve gracieuse avec son petit lac (étang d'Albe) au pied du portillon d'Albe sur le versant français au nord et sa crête large et pas si raide que ça. Enfin le panorama est fantastique, notamment sur le massif de la Maladeta et tout le Val d'Aran. Les glaciers espagnols se découpent nettement en ce début d'automne dans leur environnement minéral, on dirait de la meringue. Si, en plus, vous dormez au refuge de l'étang d'Araing (très bon accueil) à 1965m, pour couper la montée qui depuis Frechendech (990m) serait, il est vrai, assez longue, alors franchement... Et pour finir, Aurélien avec qui j'aime beaucoup aller en montagne.

Finalement, je n'étais pas à plus de 3000 mètres cette fois-ci, mais bon parfois, pour ne pas dire souvent, on n'a pas besoin d'aller à 3000 pour se sentir à plus de 3000...

Photo 1: Le pic de Serre Haute (2713m) avec l'étang d'Albe (2330m). Vue depuis la crête du pic Blanc du Portillon (2640m). Au dessus du lac, sur le versant vous trouverez la grotte des corneilles (enfin en se rendant sur place, dans deux salles des concrétions glacières). En se contentant du sentier de la voie normale, il n'y a aucune difficulté, seulement la longueur.
Photo 2 : En montant vers le pic de Serre Haute, on peut se retourner et voir le chemin parcouru sur la crête avec en premier le pic Blanc du Portillon (2640m) et derrière, au fond la pointe du pic de Canéjan (2654m). Nous avions décidé d'aller d'abord à ce dernier, et puis, arrivé à la brèche directement sous le sommet, on n'a pas continué plus loin car le terrain était trop engagé à notre goût. En plus avec le vent.  Ceci-dit pour aller au pic de Canéjan, remonter le vallon à droite en laissant le chemin balisé, jusqu'au bout et là sur l'autre versant, qui domine l'étang d'Araing, il faut suivre une corniche qui vous mènera à la brèche. Après... Au fond à droite, le pic de Crabère 2629m. Sous le sommet du pic Blanc du Portillon, on verra des vestiges des anciennes mines.
Photo 3 : Le pic de l'Har au fond, un peu plus tôt dans la matinée. On a longé la serre d'Araing (où l'on voit le sentier) pour arriver au petit étang sans nom à 2283m. A gauche (sur la photo) au col, on bascule vers l'étang d'Araing. A ce moment-là nous faisions encore les malins car le chemin est vraiment très facile (balisé en jaune jusqu'au portillon d'Albe).
Alors voilà ce que j'ai aimé tout au long de l'itinéraire c'est la vue sur le massif de la Maladetta et le versant aranais pastoral, donc je suis désolé mais ci-dessous vous allez en voir trois vues différentes.

Photo 4 : Donc la première vue, depuis la brèche sous le Canéjan.
Photo 5 : Depuis quasiment le portillon d'Albe...
Photo 6 : Enfin, depuis le sommet du pic de Serre Haute...

jeudi 20 août 2015

Moun Né 2724m (Hautes-Pyrénées), ambiance pastorale et grands sommets.

Photo 1 : Depuis Cauterets, dans les Hautes Pyrénées, le pic de Monné (ou Moun Né) est le sommet visible sur la gauche.
La montagne du pic de Monné (ou Moun Né) comme son étymologie ne l'indique pas forcément (du gascon Mont ner mont noir) est un immense pâturage qui court presque jusqu'au sommet, sur le versant qui domine Cauterets et dont on ne voit en fait, depuis la cité thermale que l'antécime. Pour atteindre le vrai sommet il faut poursuivre sur la crête, pendant une petite dizaine de minutes, où le schiste apparaît, d'où la signification peut-être. Cette dernière partie pourra peut-être en impressionner certains et probablement est-ce un endroit à éviter lors de neiges tardives ou précoces, lorsqu'on n'est pas habitué à ce milieu après cette longue ascension, facile mais longue (bien 4h30 depuis la ville).
Photo 2 : Le cheminement est bien signalé tout du long et passe à droite puis au dessus de la barre noire que l'on peut voir à gauche sous le sommet (en fait l'antécime).
Alors c'est vrai que l'ambiance pastorale est indéniable et apaisante après les impressions minérales des hauts sommets. On reste dans l'herbe presque tout le temps avec la faune adéquate, une cabane à fleur de versant qui semble surveiller l'ensemble. En fonction de l'heure à laquelle on passe, progressivement en montant ou en descendant, on trouvera tout d'abord (ce jour là) des brebis qui vous tourneront la tête de manière dédaigneuse en cherchant peut-être à se protéger de la chaleur. Même les béliers n'ont que faire de vous. Et puis, un peu plus haut, quelques chevaux et mulets remontent sur le sentier et n'ont pas l'intention de se laisser dérouter par deux touristes qui se baladent en tenue de cosmonautes (oui il fait déjà chaud). Ils montent tranquillement tandis que nous passons dans l'herbe. Les marmottes ne demandent pas leurs restes.
 Enfin, sous l'antécime, un troupeau de chèvres gravit lui aussi la crête sur un terrain nettement moins pastoral et plus schisteux... Elles sont encadrées par quatre mâles dont on voit clairement celui qui domine sous sa longue et blanche toison et repousse les velléités des autres. Le patriarche me parait impressionnant de puissance et celle-ci s'exprime suite aux assauts répétés des jeunes qui veulent leur part du harem. Alors qu'ils semblent s'enflammer à la poursuite des femelles, avec leur outil de la virilité bien visible, sans peur, à califourchon sur la ligne de crête, à essayer d'attraper (au premier sens du terme déjà) une femelle, le vieux mâle dominant veille et brusquement, d'un coup de corne bien dosé, retourne littéralement un des prétendants un peu trop entreprenant qui bascule alors en arrière, dans le vide. Ouaaahhhh.... énorme coup de stress, on arrivait sur l'antécime et, comme on regardait en même temps le spectacle, j'imagine alors devoir aller ramasser le corps de la pauvre bête bien plus bas... Je n'arrive même plus à avancer. Et puis finalement, après avoir rebondit sur un bout de crête, voilà que d'un coup de rein, il se remet dans le bon sens et s'accroche à la paroi, je ne sais comment. Pour repartir aussitôt à l'assaut, non du sommet, mais des femelles. Que ça peut paraître c... un mâle. Tout ce beau monde poursuit finalement son chemin qu'il est impossible de perdre à cause de l'odeur du troupeau et dépasse le sommet pour s'installer au soleil sur un terrain plus favorable. Nous y arrivons peu après. On peut ainsi admirer depuis ce magnifique belvédère les montagnes environnantes. Nous dominons tout, les montagnes environnantes (presque), la station de ski (et les vététistes qui descendent à fond la caisse, c'est l'été), la vallée, Cauterets, Pau et Tarbes au loin et le troupeau. J'ai soudain une énorme envie de pisser et je ne me gêne pas pour me libérer, discrètement, à 2720 m d'altitude, en regardant ces cons de mâles
- Ehhh connards, c'est qui le patron maintenant??? (Ahh, l'ivresse des sommets!!!)
Photo 3 : Depuis le sommet, vue sur la face nord du massif du Vignemale (3298m), qui domine le glacier des Oulettes qu'on devine, avec le Petit Vignemale en bout de crête à gauche.

Photo 4 : Depuis l'antécime, vue sur la ligne de crête qui conduit au sommet au fond. Fanfan s'est bien engagé. A gauche, le massif du Balaïtous (3144m) avec le glacier de Las Néous.

mercredi 19 août 2015

Pic Margalida 3241m (Aragon), sans tenue naturelle radioactive...

Le pic Margalida (3241m) dans le massif de la Maladeta est le troisième sommet accessible par la même voie d'accès avec le pic des Tempêtes et le pic Russel. Pour quelqu'un ayant une bonne condition physique, il me parait possible d'enchaîner les trois sans passer par les crêtes. Pour aller au pic de Margalida, depuis le refuge de Coronas, il faudra suivre le GR11 puis les cairns qui vous mèneront par les lacs de Llosas au pied des parois après une longue montée. Le pic de Margalide est celui situé au milieu. On visera le névé éternel au pied de la paroi, sur lequel il y a un cairn. On grimpera alors par une sorte de couloir pour rejoindre la crête quelque peu aérienne mais en rocher solide. En somme pour quelqu'un habitué à ce milieu bien minéral, on y trouvera pas trop de difficultés. Pour les autres, cela s'engagera qu'eux.
Photo 1 : Ambiance minérale dans la dernière partie de l'ascension du pic Margalida. L'itinéraire passe directement à droite du névé et remonte une sorte de couloir qui débouche sur la crête. On doit poursuivre cette dernière sur la gauche jusqu'au sommet. Il y avait un cairn au milieu du névé.
 Cette fois-ci, plutôt que d'aller faire le malin dans les tavernes de Vielha, je suis arrivé plus tôt au parking pour aller dormir au refuge (avec des boules quies...), en 1h40. Départ à la frontale le matin mais on est déjà avancé. Le Pyrénées Guide des 3000 indique 3h45 pour aller au sommet depuis le refuge. Ce dernier, de taille modeste, était plein : des espagnols et des polonais. La lumière a changé, on dirait l'automne en haute montagne mais la vue sur le pic de Vallibierne au couchant reste très belle.

Photo 2 : Depuis le sommet, vue sur le pic des tempêtes (3290m), très accessible et le pic d'Aneto (3404m, point culminant des Pyrénées)  derrière.
Photo 3 : Depuis le sommet du pic Margalida, vue sur le versant nord, plus alpin.
 Si j'ai remonté la piste une nouvelle fois en si peu de temps, c'est probablement qu'il y a des choses intéressantes à y voir. En tout cas, j'aime bien ça met en jambe. (voir photo ci-dessous).
Photo 4 : Peu avant le refuge, le long de la piste, on évitera de prendre le service de bus et on pourra admirer la belle vue sur le pic de Vallibierne, au fond.

Photo 5 : Le lac de Llosas (le supérieur et plus petit) à plus de 2500 m d'altitude. On arrive du fond et on tourne à gauche (donc à droite sur la photo) pour attaquer l'ascension du versant. L'ensemble est bien cairné.

mercredi 12 août 2015

Pic Russell 3207m (Aragon), en tenue naturelle radioactive

Le pic Russell est le sommet de plus de 3000 mètres le plus éloigné vers le sud-est sur la ligne de crête qui passe par le pic d'Aneto, point culminant des Pyrénées, dans le massif de la Maladeta. Sa forme n'est pas des plus spectaculaires mais son ascension n'en est pas moins intéressante avec depuis son sommet une belle vue sur le pic d'Aneto (où il y avait du monde bien sûr ce jour là, alors que j'étais seul et tranquille là où j'étais...) et le pic des tempêtes, et la visite sur les étangs de Llosars si on décide de monter par le refuge de Coronas.
Photo 1 : Depuis le sommet du pic Russell, vue vers le nord-ouest, d'abord le pic de Margalide (3241m), puis le pic des Tempêtes (3290m), l'Epaule d'Aneto (que l'on discerne à peine derrière, 3350m) et le pic d'Aneto (3404m).
Le chemin est bien indiqué jusqu'aux étangs et, pour la suite, il faudra suivre les cairns en remontant le large versant à gauche, orienté globalement au sud, visant la brèche de Russell. Sous celle-ci, pratiquement, commencera la seule petite difficulté du jour. Le sentier (à ce moment-là, on peut presque parler de sentier, après avoir traversé des éboulis) monte sur une sorte de corniche qui arrive, en diagonale, via un dernier couloir, assez raide et un peu aérien sur la fin sur la croupe du sommet. Le Pyrénées guide des 3000 de L.Alejo donne 2h15 pour le refuge puis 3h30 pour le sommet.
Photo 2 : A une heure matinale, droit devant sur la ligne de crête la brèche de Russel et à droite le pic du même nom. A gauche, qui dépasse à peine, le pic de Margalida (3241m) puis le Pic des Tempêtes (3290m).
Pour se faciliter l'ascension, on pourra passer la nuit au refuge de Coronas (agréable d'ailleurs) et éviter de se taper les 9 kilomètres de piste qui montent depuis le parc de campement au bout du barrage (embalse del paso nuevo), au dessus de Benasque. Car franchement au retour, ça m'a parut bien long. Cela vous laissera le temps de regarder sur le versant opposé la succession assez impressionnante de couloirs d'avalanches qui coupe la forêt. Mais on ne peut pas tout faire et comme la veille plutôt que de monter au refuge, j'ai préféré aller manger des pinxos et boire un verre à la Taverne des Gascons (Taverna Deth Gascon) que j'adore, à Vielha, je suis arrivé tard au parking. Il a fallut essayer de dormir, dans la fiat panda... et puis partir à la frontale à 4h45. A la descente une petite pause à l'étang de LLosars (le grand et profond), pour faire tremper pendant vingt cinq minutes les cuisses complètement cuites (au sens cramé) par une ballade en montagne en petit short de (branleur) sans crème la veille. J'aime bien ce lac car les parois de granit qui tombent dans l'eau directement m'impressionnent toujours (ça me rappelle parfois la Corse) et j'imagine la profondeur du bassin dans lequel je n'irai pas nager. J'imagine toujours aussi des glaçons en forme d'ailerons de requins qui pourraient circuler à la surface mais en ce jour mes cuisses radioactives auraient pu être trempées dans n'importe quel lac gelé (en fait pas trop car la glace... n'importe quoi...). Au niveau du déversoir, l'espace est plus paisible avec des pelouses et des fleurs et la vue qui ouvre sur la vallée en aval plus pastorale et forestière et le pics de Vallibierna en face. C'est une bonne transition avant ou après le caractère minéral de la partie supérieure de l'ascension. Ce matin-là, j'ai croisé une troupe d'isards... Et au bord du lac en descendant j'étais bien.

Photo 3 : Depuis le sommet, vue sur l'antécime du pic Russell (3205m), du nom du fameux pyrénéiste.
Photo 4 : La partie finale du couloir montant au sommet. En regardant bien, vous trouverez le cheminement sur la corniche. Pour le départ de cette dernière partie, il faut bien aller au pied de la brèche Russell. Sinon vous risquez d'arriver trop bas, au pied de la paroi en pensant pouvoir passer sur des petites cheminées qui ne sont pas bien sûr l'itinéraire.

lundi 22 juin 2015

Dent d'Albe 3136m (Aragon)

Le mois de juin est à mon avis la saison propice pour venir visiter cette partie du massif de la Maladetta dans le haut Aragon. La neige recouvre en effet encore une bonne partie du versant. Cela évite donc de monter et de descendre, surtout, dans la pierraille. Ainsi le temps de parcours pour le retour peut être singulièrement réduit. Il ne faudra cependant pas oublier de respecter les précautions de sécurité de base car on évolue en haute montagne.
Photo 1 : La Dent d'Albe est au centre. Pour parvenir à son sommet, la voie normale passe par le Collado de Alba (3081m) qu'on ne voit pas sur la gauche, dans l'ombre derrière la moraine. Du sommet, on est aux premières loges pour étudier le cheminement qui peut vous permettre d'aller aux pics occidentaux de la Maladeta. Mais en ce 21 juin, je n'en n'avais pas envie.
Alors la dent d'Albe pour quelqu'un qui pratique la haute montagne ne présente pas de difficultés particulières. Les crampons étaient de sortie à cette heure matinale. Le Guide des 3000 annonce 3h15 depuis le refuge de la Rencluse, plus 45 minutes depuis le parking, qui apparemment ne sera plus accessible après le 26 juin.

Photo 2: En passant derrière le collado d'Albe, sur la droite vue sur la dent d'Albe. Le chemin passe dans ce fouillis mais cela ne m'a pas paru bien compliqué... hum hum. Sinon, on peut toujours passer par le couloir qui mène directement sous le sommet sur l'autre versant (vous le verrez bien en montant) en allant récupérer plus bas le crampon que vous aviez fait tomber en tentant le mettre... Bon bref...

Ce que je trouve d'agréable dans cette sortie est le contraste entre la haute montagne et l'aspect presque champêtre de la zone de départ où en cette saison des milliers de fleurs sont présentes.

Photo 3 : L'étang de Paderna (?) à deux pas du pla du même nom. On est redescendu à l'étage sub-alpin et au soleil, à deux pas du refuge de la Rencluse, on peut profiter allègrement du soleil, des fleurs et de l'eau claire. Au fond, je me demande si ce n'est pas cela que je préfère.

mardi 2 juin 2015

Sainte Suzanne à l'Hospitalet (Ariège)

A ceux qui vont se promener vers les lacs et les hautes vallées
Laissant leurs soucis (et la voiture) plus bas au village de l'Hospitalet,
Il ne faudra pas oublier en remontant, le long de la chaussée
D'aller saluer, dans son petit oratoire, Sainte Suzanne, en son temps martyrisée*.
...
Cette fois-ci je ne parlerai pas d'itinéraires ou de randonnées
Mais juste rappeler que ces montagnes, celles de mes jeunes années
Portent quelques légendes en aucun cas dépassées

Oui, avant de devenir L'Hospitalet près l'Andorre, jusqu'au 17ème siècle, le village, ou hameau s'appelait l'Hospitalet Sainte Suzanne, du nom de l'hospital ou refuge fondé sur le lieux par Bertrand d'Enveigt, neveu de Suzanne d'Enveigt, douairière de Cerdagne, dont les limites s'étendaient un peu plus bas dans la vallée (au grange de Saillens). Le fameux Bertrand y avait été pris par une tempête de neige en 1003 et n'aurait dû son salut qu'à l'idée d'avoir éventré sa monture pour s'y réchauffer, en se  mettant à la place des entrailles, attendant que le calme revienne, en se promettant que s'il en sortait vivant, il ferait ériger un refuge pour les voyageurs qui passaient par cette route, à travers les montagnes des Pyrénées. L'espitalet, maison de refuge en occitan, est né ainsi.

L'oratoire était il y a encore quelques années, un peu plus bas, à la sortie du village, en face du cimetière, là où a été érigé depuis un abris au goût un peu douteux. Mais l'oratoire, même s'il a été déplacé, est toujours dominé par le roc du Carroux, qui pour moi a toujours été la montagne de Sainte Suzanne, belle et instruite comme le veut la tradition,  toujours là et qui est fêtée le 11 août.

* Au 3ème siècle.

vendredi 8 mai 2015

Sommet du Prorel 2556m, au dessus de Briançon (Haute-Alpes), petite infidélité alpine.

Ne nous y trompons pas, je ne vais pas me muer en alpiniste et faire la "conquête" des grands sommets alpins, ici dans le Briançonnais. Mais il faut convenir (ce n'est pas difficile) de la beauté de ce massif et pour en profiter choisissons un magnifique (exceptionnel?) belvédère, le sommet du Prorel, très facile d'accès, qui marque en même temps le sommet du domaine skiable de Briançon (ville, pas Serre Chevalier). Petite infidélité alpine donc...
Photo 1: Non loin de l'arrivée du télécabine, au fond le Pelvoux. (C'était le 22 avril dernier)
Ce versant a tout d'une étude de cas pour une épreuve de l'agrégation de géographie... Vous partirez du village de Puy Saint-Vincent à 1550 m d'altitude, presque la banlieue de Briançon. L'itinéraire jusqu'à la chapelle de Notre Dame des Neiges qui surveille le chemin sur son promontoire à 2290 mètres et qui est visible depuis le bas reste simple. Le sentier est balisé, sans que ce soit ostentatoire et que l'on croule sous les marques de peintures, de temps en temps une jaune. Quelques panneaux rappellent la direction et c'est tout et c'est bien ainsi. Depuis la chapelle, le sommet du Prorel semble à porté de main, à à peine 1,5 km, juste après l'arrivée du télécabine. Et du coup, on y monte tiens!

Photo 2 : La chapelle de Notre Dame des Neiges.
 L'ensemble du versant est encore pâturé, il y a une exploitation agricole juste au dessus du village. Celle-ci est voisine de la station intermédiaire du télécabine qui n'agresse pas dans le paysage. Juste en dessous de la chapelle, arrive un téléski (de serre pellat, c'est quand même des sonorités de chez nous!!!) qui lui aussi semble intégré dans le paysage. La pelouse habille les pistes de ski qui descendent dans la forêt. C'est agréable. Enfin, le chemin est jalonné de plusieurs petits oratoires, ce qui en constitue un but de visite à part entière.

Photo 3 : Le premier oratoire à Puy Saint-Pierre.
Photo 4 : Le sommet du Prorel (2556m) au fond. Si je me tourne, la chapelle est à 10 mètres.
Photo 5 : Le sommet du Mont Pelvoux (3946 m). De l'occitan Pelvo, haute montagne. Ici c'est encore le sud...


Lecture complémentaire avec le livre Ballades au fil des chapelles de la Guisane, d'André Chalandon.


lundi 4 mai 2015

Même dans le Cantal...(Le Plomb du Cantal 1855m)

Photo 1: Au sommet du Plomb du Cantal 1855 mètres.



Photo 2 : Et puis, c'est devenu de suite plus compliqué...
La montée depuis le buron de la Tuillière vers le sommet du Plomb du Cantal permet par l'ancienne voie romaine d'avoir un double regard sur le massif. Au nord-ouest vers le Puy Mary, Puy Griou des lignes de crêtes avec un certain caractère alpin. Sur le versant opposé, la montagne est plus verte, calme, pastorale elle se prendrait presque pour une colline qui descend en pente douce vers des horizons qui semblent lointains. Impression très nette de grands espaces, impression que je n'avais pas envisagé si fortes...

jeudi 26 février 2015

Le Cerro Chirripo (3819m), au Costa Rica, plus près des nuages.

Pour commencer, n'envisagez pas de monter là-haut sans réservation du refuge pour y passer la nuit, sinon vous allez être déçus. En effet, les dix places qui étaient allouées chaque jour pour ceux qui ne réservaient pas à l'avance ont été supprimées. Alors, puisqu'il n'y a plus qu'une cinquantaine de places quotidiennes, il faudra s'y prendre à l'avance pour aller visiter ce magnifique massif montagneux, point culminant du Costa Rica, avec ses lacs d'origine glaciaire, son étage particulier du paramo, sa forêt de nuage et toutes ces crêtes qui filent et paraissent si accessibles. La demande est forte pour venir par ici... Petite remarque sur le paramo qui est une formation végétale andine normalement mais dont on retrouve une variante ici de manière exceptionnelle en Amérique centrale.

Photo 1 : Le lago Chirripo, sur le versant ouest du cerro Chirripo. Il est environ 10 heures du matin, lorsque la photo a été prise depuis le sommet.
L'idéal serait de monter et de rester deux jours au refuge pour pouvoir visiter l'ensemble tranquillement en une journée, en partant tôt, en commençant par le Cerro Chirripo et y être à l'aube, en espérant voir les deux rives, l'atlantique et la pacifique, au loin là-bas. Ensuite, si les jambes ne sont pas trop fatiguées, vous aurez le choix entre le cerro Ventisqueros (3812m) ou le cerro Piramide (3807m) et tous les autres autour, ou les lacs. Un des avantages de ce parc est que l'on n'est pas obligé de prendre un guide. Heureusement car franchement pour se perdre sur le seul chemin qui monte au refuge, large, régulièrement balisé mais pas trop comme dans certaines de nos contrées (...), il faut y aller fort.

Photo 2 : Le sommet du cerro Chirripo, juste après le dernier col, depuis la vallée du refuge.
Photo 3: Valle Las Morenas, sur le versant nord.
Voilà, mais comme je suis un touriste, et que donc je n'avais pas réservé, et bien je suis monté et redescendu dans la journée, avec deux mille cinq cents mètres de dénivellation au total dans les pattes, 40 kilomètres A/R, pour le pic principal, en partant de l'auberge (située vers 1350m) à 3 heures du mat, à la frontale... Si la montée fut euphorisante, je n'en dirai pas la même chose de la descente où, surtout sur la fin (et le lendemain) j'étais nettement moins fringuant... J'ai marché dans une ambiance humide, nuageuse, pour une grande partie mais l'impression restait fort exotique et on ne croise pas trop de monde.

Photo 4 : Au loin, en vert, en redescendant le refuge (km 13). Nous sommes dans l'étage du Paramo, peu après avoir laissé la vallée des lapins (valle de los conejos). On est là à plus de 3400 mètres d'altitude. Il y a un premier refuge dans la forêt, plus bas, au km 7.
 Ce voyage offre pour l'européen qui attend désespérément (et on n'y est pas encore) que la neige fonde dans ses chères Pyrénées, une très belle possibilité de se "dégourdir les jambes". On peut ensuite décider de rester dans l'auberge que vous aurez choisi pour profiter de l'ambiance d'un village de montagne tropicale, en allant se baigner dans les sources d'eau chaude si proches, ou se promener dans les zones agricoles autour du village (même si l'habitat n'est pas groupé) de San Gerardo de Rivas où vous trouverez tout : assez grand choix de logement, deux épiceries, l'administration du parc où vous devrez présenter votre réservation au refuge ou simplement valider l'entrée du parc (pour payer les frais d'entrée, c'est votre auberge qui pourra s'en occuper via internet et moyennant probablement paiement). Se promener, en fin ou début de journée, sur les chemins vicinaux alentours, au milieu des prairies clôturées d'un vert vif, dans lesquelles on trouvera un oranger, ou un bananier, voire une sorte de palmier (vraiment je ne suis pas botaniste...), vraiment c'est charmant. Un bus part de la gare de San Isidro de el General. Globalement, ne vous attendez pas à faire trop d'économies en venant au Costa Rica.
Photo 5 : Vers 3100 mètres d'altitude de bon matin, après avoir passé le monte Sin Fe (3200m) (km11), en fait un col.
 Enfin, je suis resté dans l'auberge (l'hotel Descanso) que j'avais choisi car le cadre et les propriétaires étaient agréables. La nourriture y est simple mais bonne, et la salle à manger m'a laissé une impression particulièrement chaleureuse. Le patron m'a raconté qu'il était le premier à avoir ouvert à l'époque où le raid gauloise était venu faire sa deuxième édition dans ce pays, en 1990. Parce que bon, faire tous ces kilomètres pour simplement monter et descendre, je trouve que c'est un peu con!
Photo 6 : Dans l'humidité de la descente, au sec sous ma cape, si nécessaire, un pot de dulce de leche dans le ventre, et puis aussi un tube de lait concentré... Oui, j'ai eu peur de ne pas arriver en bas et peur d'avoir mal aux jambes, et puis la dulce de leche, j'en avais juste envie.

jeudi 8 janvier 2015

Conférence sur Toussaint Louverture à Toulouse



Dans le cadre de l’association humanitaire d’aide au développement du Bénin , « Face à la Vie »,  Jean-Louis Donnadieu, professeur au lycée Ozenne de Toulouse et docteur en histoire, donnera une conférence (entrée gratuite) intitulée : « Comment Toussaint est devenu Louverture »,vendredi 9 janvier à 20 heures, salle San Subra, 2 rue San Subra, à TOULOUSE (métro Saint-Cyprien).
Jean-Louis Donnadieu est un des spécialistes de l’histoire de l’empire colonial français et de Toussaint Louverture auquel il a consacré un ouvrage paru chez Belin en 2014 : « Toussaint Louverture, le Napoléon noir ».

J'ai reçu l'information de mon inspecteur disciplinaire et en ai pris connaissance qu'aujourd'hui. C'est un peu tard vous me l'accorderez (demain) mais bon!!!

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 L'image choisie, ci-dessous pour illustrer ce petit texte ne représente pas Toussaint Louverture mais le premier député noir à l'Assemblée (La Convention) en 1793, Jean Baptiste Belley. Ceci-dit, j'ai longtemps cru que c'était Toussaint Louverture. Ce tableau de Anne Louis Girodet de Roucy reste tout de même un document artistique et historique de valeur pour notre histoire nationale, exposé au musée national du château de Versailles mais aussi bien sûr pour Haïti, fille naturelle, et longtemps non reconnue, de la France.
 Cette conférence sera donc probablement en même temps un bon moyen de connaître cette partie de notre histoire, peu glorieuse, et peu connue.