dimanche 15 mars 2020

Pic Negre d'Envalira (2825m) à ski depuis le Pas de la Casa





Le pic Negre d'Envalira, sur la frontière franco-andorrane, domine par son versant nord la station de ski et la petite ville du Pas de la Casa en Andorre. Il est bien visible et a belle allure. Mais son ascension par ce versant, quasi entièrement en France, à ski de randonnée alpin peut s'avérer compliqué à qui ne connait pas la montagne. En effet, si le départ côtoie les pistes du domaine skiable, dès qu'on laisse la proximité des remontées mécaniques, après avoir dépassé l'étang de Font Negre (2261m), deux cols à dépasser (en fonction de l'itinéraire) peuvent s'avérer problématiques. Le premier col, sans nom sur la carte IGN, au sud du pic de Font Nègre (2660m), est assez raide dans sa partie finale. Mais surtout c'est le col des Isards à 2654 m qui est le plus sérieux car de nombreuses corniches de neige surplombent le versant raide et il faut bien que la neige soit de bonne qualité pour s'y aventurer.

Photo 1 : Les corniches du col des Isards (versant nord).
Photo 2 : Depuis le col des Isards, vue sur le sommet du pic Nègre d'Envalira à gauche.
Photo 3 : Bon tout de même voici ce fameux col des Isards... Le versant nord.
Photo 4 : L'itinéraire joue longtemps avec la frontière, un peu au dessus de l'étang de Font Nègre...
Photo 5: Tout au fond en plein centre de la photo, le pic Negre d'Envalira. Devant lui la muraille d'immeubles marque aussi la frontière matérialisée par la rivière Ariège qui coule au pied de ces immeubles...
Voilà, nous avons choisi de monter par la droite du pic de Font nègre et arrivé au premier col de poursuivre par la crête en déchaussant. Pour la descente, nous sommes passés par le col des isards et avons continué par le vallon de gauche. Je dois bien reconnaître, que n'étant pas hyper expérimenté mais sachant quand même bien skier, j'ai été un peu impressionné avant de basculer depuis le col des isards... Impressionné aussi par un Pas de la Casa vide en cette avant-veille de confinement...
(On peut peut-être rappeler en citant M.Chevalier La vie humaine des Pyrénées ariégeoises, 1956, p.964, que "À partir de 1907, on construisit d'abord une route du Puymorens au poste frontière du pas de la Casa (2100m), au pied du col; le tronçon situé en territoire andorran ne fut achevé qu'en 1933. )

Enfin, une fois sur la crête, la dernière partie de la montée vers le sommet est facile. Il est toujours aussi possible de descendre une partie du versant sud-sud est, passant à proximité du joli étang nègre, et d'admirer la vallée qui descend vers Porta, avec une vue imprenable sur le Campcardos (2905m) et la belle porteille Blanche d'Andorre (2517m). Plus loin, c'est le Canigou, le Carlit, le Puigmal, la Sierra del Cadi et vers l'ouest les montagnes d'Andorre. Tout ce versant est aussi attirant et je n'aurais qu'envie d'y revenir. Hein G...?

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Photo 6: L'itinéraire par G.

vendredi 6 mars 2020

Haïti à Cinélatino 2020 et Anacaona, l'insurgée des Caraïbes à la Librairie Terra Nova à Toulouse

Dans le cadre du prochain festival Cinélatino de Toulouse, on peut aller admirer les dessins originaux de Claudia Amaral qui illustrent le livre 1492, Anacaona, l'insurgée des Caraïbes, (de Paula Anacaona aux éditions Anacaona) à la librairie Terra Nova, rue Gambetta à Toulouse. Le 26 mars à 19h, ce sera l'occasion d'une rencontre avec les deux auteures pour le dévernissage.

Photo 1 : La couverture...


Bien que la civilisation Taïno ait disparu assez rapidement après la conquête de l'île d'Hispañola (futurs Haïti et République dominicaine) par les espagnols au 16ème siècle, leur souveraine Anacaona habite toujours l'imaginaire collectif des antillais et en particulier chez les haïtiens. Ce livre est aussi une occasion de découvrir une personnalité forte et un personnage historique féminin, tant il faut bien le reconnaître, les femmes sont absentes (de moins en moins tout de même) de nos livres d'histoire officiels. En tout cas un livre intéressant pour connaître l'histoire de ce pays. Ce roman graphique reconstitue le périple de la conquête et des débuts de la colonisation de l'île et de la révolte taïno avec une narration alternant deux visions du monde mais donnant la voix à Anacaona.

Un seul film concerne Haïti cette année dans le cadre du festival. Il s'agit de Perro Bomba qui relate la destinée de Steevens immigré haïtien au Chili, victime de la xénophobie et du racisme.