Le beau temps n'était pas à priori, hier, au rendez-vous et puis finalement le vent, la pluie (froide), le brouillard (et la charcuterie de Mur de Barrez) ont rendu cette journée spéciale sur les crêtes du Plomb du Cantal (1855m) et dans les vallées glaciaires qui en descendent... On peut monter en cette saison assez loin en véhicule, tout près de la chapelle du Cantal, un peu en dessous Puy Gros (1594m). Il ne reste que des ruines du soubassement et du dallage de cette chapelle fondée en 1687 et qui servait à l'office des bergers pendant la saison estivale jusqu'à la Révolution française. Aujourd'hui encore, elle est desservie par le curé de Vic sur Cère qui y célèbre une messe début juillet. Il suffit ensuite de suivre la crête par le GR400, de passer les quelques névés précoces de ce début de saison pour aller voir les tables d'orientation du sommet mais de ne rien toucher, en ce jour, du vaste panorama... ce n'est pas si grave. On est dans une des régions les plus arrosées de France...
Photo 1 : Les vacheries de Grandval (photo de G.) au pied du puy de Grandval (1648m) dans les nuages. Derrière ce versant à gauche, au delà du col de la Tombe du Père (1586m), se trouve la station de ski de Prat de Bouc. |
Car on se décidera alors, en partie pour être à l'abri du vent, à descendre à la boussole vers les vacheries de Grandval dans la vallée du ruisseau de Livemade pour ensuite rejoindre le point de départ par le col de la chèvre (1618m) en passant à flanc à la lisière de la forêt vers 1350 mètres, en fait le bois de Grandval et en contournant le puy de la Cède qu'on devine au dessus... Il faudra enjamber quelques clôtures, saluer encore quelques vaches présentes. On repassera finalement sur la ligne de crête, pour se faire rincer une ultime fois, passant au dessus des sources du Siniq... On pensera alors que la vie humaine de ces montagnes est ancienne mais que la vie est belle...
Photo 2 : Toujours... |
Photo 3 : Encore... |
Photo 4 : Finalement... (Photo de G.) |
Photo 5 : Plus près... (Photo de G.) |
Merci les gars! (et H.)
Et puis si on n'en a pas marre on ira voir à Malbo, à peine un peu plus bas dans la vallée, si la femme du barbu veut bien nous servir quelque chose de bon et de chaud... On verra bien alors qu'il se passe des choses aussi dans les endroits dits "reculés"...
Enfin pour avoir une version ensoleillée de cet itinéraire de crête jusqu'au sommet, vous pouvez toujours aussi lire la bande dessinée d'Etienne Davodeau Le droit du sol, journal d'un vertige. Ou alors le formidable livre-album du fin connaisseur de ces contrées Pierre Soissons (et de ses collaborateurs) Burons, Cantal, Cézallier et Aubrac aux éditions Quelque part sur terre.
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