mercredi 10 septembre 2014

Yanick Lahens, littérature haïtienne, à Toulouse. (26 mars 2015)

Nouveau petit préambule  : Yanick Lahens devrait à nouveau être là le jeudi 26 mars à la médiathèque José Cabanis, à partir de 16h30, auréolée de son prix Fémina.

Pour les amateurs de littérature haïtienne, ou les amoureux d'Haïti, la librairie Ombres Blanches reçoit l'écrivaine haïtienne Yanick Lahens le jeudi 18 septembre 2014, à 18 heures, dans ses locaux pour la présentation de son dernier livre Bain de lune, aux éditions Sabine Wespieser. Les occasions de pouvoir rencontrer des écrivains de ce pays de la Caraïbe ne sont pas fréquentes alors qu'ici, il soit dans un premier temps, le moment d'apprécier la librairie Ombres Blanches, qui plus qu'une librairie, est un lieu culturel de premier ordre dans notre ville rose.

Yanick Lahens vit aujourd'hui en Haïti, après avoir fait des études de littérature à Paris. Lauréate du prix RFO 2009 pour La Couleur de l'aube, elle occupe aujourd'hui une place particulière dans la littérature en décrivant la réalité caribéenne.

Photo 1 : Couverture.
Quelques unes de ses publications :
- L'exil, Entre l'ancrage et la fuite, l'écrivain haïtien. (essais) 1990
- Tante Résia et les dieux. 1994
- La petite corruption. (nouvelles) 1999
- Dans la maison du père. (roman) 2004
- La couleur de l'aube. (roman) 2008
- Failles. (récit) 2010
- Guillaume et Nathalie. (roman) 2013
- Bain de lune. (roman) 2014

A titre personnel, c'est le recueil de nouvelles La Petite corruption  qui m'a le plus touché et qui m'a accompagné dans la découverte de ce pays. Un pays où la vie n'est pas facile bien sûr et où les petits arrangements avec le quotidien sont nombreux, mais que l'auteur décrit en toute pudeur. Ce livre avait été aussi l'occasion de vérifier l'intérêt des haïtiens pour la littérature et la culture en général, lors de sa venue à l'Alliance française de Jérémie, en Haïti, il y a quelques années de cela, à une époque où l'auteure n'avait pas la renommée actuelle. Un soir d'octobre 2000 donc, environ deux cents personnes, bien plus que ce qui avait été espéré, étaient venues la rencontrer et son ouvrage avait été en tête des ventes localement, à ce que m'avait raconté une amie libraire. Alors oui, une fois de plus, il est bon de rappeler qu'en Haïti, il n'y a pas que des catastrophes naturelles. Il y a aussi un vrai amour pour la littérature et des gens (souvent bien jeunes) qui se déplacent le soir, après le travail ou les études, pour écouter des gens de lettres.

 P.S.: J'aurais peut-être pu écrire ce billet un peu plus tôt, la date de la venue de Y.Lahens étant connue depuis quelques temps déjà!

P.S.2 (ajout): Ce soir après la rencontre, je peux dire que Y.Lahens a gardé le souffle de La petite Corruption en gagnant en épaisseur. Y.Lahens disait au cours de la rencontre que lorsqu'on parlait d'Haïti, c'était toujours pour annoncer de mauvaises nouvelles.
- Non, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles en Haïti. Il y a aussi La petite corruption!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire