-...
- Alors il faut que tu ailles à El Torcal. Tu vas voir, c'est un lieu vraiment particulier.
En écoutant les conseils anciens d'un ami et après s'être changés à la pension à Antequera, d'un coup de voiture, on fait la douzaine de kilomètres qui par une jolie route de montagne vous mène facilement (tout est indiqué depuis le centre ville, en partant des arènes) au parking final dans la réserve naturelle à 1200 mètres d'altitude.
Photo 1 : Rapidement dans le chaos. |
- Ehh... ce n'est pas le bon chemin...
- Ah bon?
- C'est l'arrivée. Venez d'abord visiter le centre d'information. Il y a une boutique, un espace d'information. Et puis la projection d'un film d'ici peu.
Pris en faute, nous rentrons. J'achète un petit guide de la réserve et puis après toutes les informations données en espagnol ou anglais (je ne sais plus) par un gentil employé... néerlandais probablement.
- Et puis, on attend juste ce couple de retraités pour projeter le film.
- Ok. On va vite voir l'exposition.
Une minute après, je tente de suivre N. dehors en ayant presque perdu le souffle, nous dirigeant rapidement vers le chemin qui mène au Mirador de las Ventanills, en toute discrétion.
- Tu as dis qu'on ferait vite...
On se retourne en entendant le dernier message... déjà loin.
- Ehhh... le départ du chemin est à l'entrée du parking, sur la droite en entrant....
Photo 2 : Un peu plus loin. |
Ensuite, en se rappelant les indications du cheminement, aller directement sur le parking pour commencer la ballade. En effet, il ne s'agit réellement que d'une ballade. Le terrain est chaotique (c'est un peu normal dans le karst). S'il a plu, il est même glissant et nécessite un peu d'attention. Mais la boucle empruntée est censée ne durer que deux heures. Il y a un deuxième itinéraire, plus court, d'une heure environ, qui coupe et raccourcit la première boucle. Tout est balisé et vraiment il faut éviter de sortir des chemins balisés car cela pourrait s'avérer très problématique en temps de brouillard. On peut facilement se perdre. L'altitude est plus ou moins constante, autour de 1200 mètres d'altitude. Il n'y a donc quasiment aucun dénivelé même si le sentier monte et descend régulièrement, passe par des endroits étroits...
Photo 3 : On n'en sort pas. |
Photo 4 : Les fameuses Capra pyrenaica hispanica. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire