Alors que la fin de semaine s'annonçait maussade, les vallées de la Haute Ariège en ce samedi étaient baignées par un beau soleil. Raison suffisante pour aller se promener. Départ matinal de
L'Hospitalet près l'Andorre (1440 m), en Haute Ariège pour aller rejoindre un copain d'enfance qui devait aller pêcher dans la vallée du Sisca qui commence à se dégager des neiges.
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Photo 1 : Depuis le pla de la Vésine, à 2100 mètres. Vue sur le pic d'Ascobes au fond, au centre, dont le sommet est de forme quasi-triangulaire, avec à sa droite une combe bien enneigée. La cabane de la Vésine est au bout du pla. |
Et puis, pas de pêcheur, pas d'inscription dans la neige comme il m'avait dit pour me signifier sa position. Alors, après deux heures de marche pour arriver à l'étang du Sisca (2187 m), passant l'herbe encore desséchée sous les récentes couches de neige, évitant le cours de la rivière qui s'élargit et les zones humides, bien humides, je décide finalement d'aller vers le sommet du pic d'Ascobes (2779 m), pour deux heures (?) de plus. On ne peux pas le rater, c'est celui qui domine directement au fond de la vallée, l'étang sus-dit mentionné.
L'itinéraire de montée se fait de visu bien que j'étais déjà venu par là-haut au cours d'une sortie avec l'université, il y a fort longtemps. Il faut juste viser la vaste combe enneigée à droite du sommet. Pour s'y rendre, le chemin passera par la succession de quatre petits lacs (voir carte topo) qui s'achève avec l'étang d'Ascobes à 2410 mètres. Dès le second lac, le manteau neigeux est épais et quasiment continu, à l'exception de la partie terminale de l'ascension et d'une partie d'un versant bien ensoleillé. Pour la descente, ce sera pratique en glissade car rapide et nettement moins traumatisant pour les genoux (un peu moins pour les fesses qui seront bien sensibilisées à la cryothérapie... mais une descente en luge de plusieurs dizaines de mètres; c'est bien tentant!). La dernière partie sous le sommet est cairnée et on doit poser les mains de temps en temps mais vraiment rien de méchant. La plate forme du sommet est assez vaste. D'ailleurs, c'est même balisé jusqu'à l'étang du Sisca.
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Photo 2 : Pendant l'ascension, enlevant régulièrement la neige qui entre dans mes chaussures de trail, en se retournant, vue sur l'étang d'Ascobes, le pointu pic de Régalecio (2569m) et le le dôme du pic de Nérassol (2633m). Les bâtons de marche (ou éventuellement un piolet) sont indispensables car si la neige porte globalement, il est arrivé plusieurs fois de s'enfoncer jusqu'à la taille. Alors, il ne faudra pas s'y aventurer avec n'importe qui. |
Le panorama est très intéressant et je suis seul (et content de l'être cette fois-ci) au sommet. Ces montagnes, bien que le petit coffre de métal, au sommet, indique un certain nombre de passage, sont moins fréquentées et ont un aspect un peu plus rude.
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Photo 3 : Vue sur un pot de yaourt (...) et le pic Carlit (2921m) qui dépasse tout au fond. |
De là-haut, on peut voir le refuge andorran de Juclar et l'ariégeois du Rulhe, sous le pic du même nom. Et la mer de nuage qui couvre tout le piémont alors que toute la partie est des Pyrénées semble dégagée...
L'ensemble sera parcouru en environ 6 heures. Cela laissera la soirée pour aller au
festival Explos, montagne et aventure, d'Ax les Thermes.
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Photo 4 : Depuis le sommet, vue générale sur la vallée du Sisca que remonte l'itinéraire. On ne voit pas à droite la face nord très bien enneigée du massif du pic de la Cabanette. Au fond, au delà du col de Puymorens, les vallées de Cerdagne. A gauche, le pic de Nérassol. |
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Photo 5 : En redescendant vers L'Hospitalet, après le pont des Pouzouilles (séparation des chemins vers le Sisca ou le Pédourrés). Un peu de verdure dans l'étage montagnard. Au fond, le pic d'Auriol.
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