Photo 1 : Vue sur le premier étang de Regalécio (2306m). Au fond, le versant nord du Roc Mélé (2811m). |
Vue des hauteurs alentours, le sommet se remarque aisément grâce à sa large surface de faible inclinaison, issue d'un modelé pré-glaciaire, d'où peut-être le nom : Albe/alpe... En tout cas, je me rappelle bien y être aller chercher des brebis dans mon adolescence avec le berger qui nous y avait monté par une belle matinée estivale. Les traces des troupeaux d'aujourd'hui sont encore bien présentes ainsi qu'un gros cairn, peu avant le sommet. Enfin, après ce dernier "plateau", pour atteindre le sommet réel, il faut faire un bout de chemin sur la crête granitique accidentée. Et là, il faudra faire attention car il y a déjà eu des accidents mortels.
Youhouhou, je ne vous décrirai pas à nouveau le cheminement jusqu'à l'étang du Sisca (2187m) depuis L'Hospitalet (1440m), qui se fait en deux heures maximum, sauf lorsqu'on a décidé d'avancer et de doubler les quelques convois de pêcheurs-marcheurs qui semblaient être aussi impatients de retrouver ces contrées. On peut toujours engager une conversation :
- Alors ça mord en ce début de saison?
- Oh, depuis le début, j'ai rien attrapé. Mais alors rien. Et pourtant je suis monté deux fois au Pédourrès!
- Bon, et alors vous allez où comme ça?
- Ah, là, je ne peux pas vous le dire.
- Comment ça?
- C'est juste une question de correction.
Même si au passage, on ne se lasse jamais des méandres du ruisseau du Sisca au niveau du petit refuge de la Vésine (vers 2120m), qui semblent suspendus au niveau de la crête frontalière d'avec l'Andorre.
Photo 3 : Et hop, on se retourne et,... vue sur le grand étang d'Albe (2355m), dominé par le pic de Ruille (2783m). Evidemment, l'enneigement est encore important cette année. |
Photo 4 : Depuis le pic de l'Albe, vue sur l'étang de Couart (2230m). |
On fera très attention car il reste quelques névés, que le gispet y est très glissant et que la pente est raide. Une glissade pourrait y être fatale. Une fois à la porteille, on rejoindra par une sente cairnée, plein est sur le versant dominant le "plateau sommital" qui conduit au point culminant. En l'absence totale d'enneigement, depuis le 1er étang, deux alternatives supplémentaires s'offraient à travers les cheminées que l'on peut observer et qui conduisent plus ou moins au même endroit. Mais je laisse la responsabilité du choix à ce qui veulent s'y engager. Il y faut quand même une certaine habitude de la montagne.
Photo 5 : Au centre, la coulée qu'il faudra emprunter pour se rendre à la porteille de l'Albe. Une heure de plus pour l'atteindre puis une petite demi heure de plus pour atteindre le sommet, à droite (quand on regarde la photo) Sommaire
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