En ce jour de canicule exacerbée, nous sommes restés là longtemps au col de Puymorens, à regarder tomber la pluie, puis l'hélicoptère essayant lui d'éteindre le début d'incendie provoqué là-haut sous le pic de Querforc par la foudre, à profiter d'une température de 17 degrés et à nous dire que ce pic de la Mine du Puymorens, au sommet de la station de Porté-Puymorens, tant fréquenté par les skieurs l'hiver, est quand même élégant l'été d'autant plus lorsqu'on se hisse par la crête du versant de l'étang de l'Orri de la Vinyole pour en faire l'ascension.
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| Photo 1: Le fameux étang de l'Orri de la Vinyole. Au fond, la crête du pic de les Valletes qui culmine à plus de 2800 mètres d'altitude. |
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| Photo 2: Vue sur le pic de la Mine du Puymorens au fond depuis le col du Puymorens (en fait pour être plus précis depuis le début de la piste d'En Garcie). L'étang de l'Orri de la Vignole (ou Vinyole/Vinyola) se trouve dans la vallée qui débouche de la gauche sous le pic de la Mine du Puymorens. |
En remontant les pistes (d'abord la bien nommée les crêtes) depuis le col de Puymorens (1915m) jusqu'à la gare de départ du télésiège du dôme de la mine, où paissent les chevaux, on prendra un sentier indiqué par des cairns en direction du sud-ouest vers le 5ème pylône. À partir de là, on quitte le domaine skiable pour parcourir des zones plus à l'écart pour arriver tranquillement au bout de deux heures en tout au si gracieux étang de l'orri de la Vinyole, d'origine glaciaire, à presque 2500 mètres d'altitude et d'une superficie de 0,4 hectare. Nous avions alors contourné la base du versant nord du pic de la Mine du Puymorens. Il sera ensuite assez facile, depuis l'étang, de se tenir sur la crête qui nous mènera au dit pic par un versant de gispet pas trop pentu puis de poursuivre sur cette crête par un sentier balisé. Le versant opposé de la vallée offre des pentes raides entrecoupées de crêtes rocheuses au pied duquel, sur le plancher des cirques glaciaires, on retrouve les nombreux éboulis avec des rocs parfois imposants mais entrecoupés de quelques zones d'herbes ce qui donne un caractère sauvage indéniable et qui contraste avec le secteur de le station très pastoral et plus doux, surtout plus aménagé.
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| Photo 3: En redescendant du sommet du pic de la Mine du Puymorens, vue sur la gare d'arrivée du télésiège du dôme de la Mine. Au fond, à droite, la haute vallée de l'Ariège. |
Du sommet, le panorama court sur la haute vallée de l'Ariège les hautes montagnes de la Cerdagne (et le pic Carlit) et de l'Andorre toute proche, l'estany dels Pedrons en contrebas à l'ouest. Mais en ce jour, les orages ont commencé à gagner le secteur et nous n'avons pas trainé pour redescendre, passant d'abord par la nouvelle gare d'arrivée du nouveau télésiège de la Mine qui prend pied sur la crête, avant de poursuivre la descente jusqu'au col par les pistes laissant tout juste à gauche, près de la gare de départ du dit télésiège, la cabane de berger qui aurait pu nous servir d'abri en cas d'orage et de pluie. L'ensemble nous aura pris 3h40 (comptez peut-être 4 heures), en comptant les coups de fil à la gendarmerie et aux pompiers pour signaler la naissance de l'incendie sus-dit évoqué et ses flammes que l'on voyait alors... Il faut quand même relever qu'ils ont réagit rapidement avec l'envoi de plusieurs véhicules et surtout d'un hélicoptère. Merci le service public...
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| Photo 4 (de Catherine): Solitude équine à proximité de la piste de la crête. À droite, une partie du versant du Pic de Tossal Mercader. La nette démarcation de la forêt et de l'herbe marque la limite de la forêt domaniale de la Sapinière sur la commune de L'Hospitalet près l'Andorre et de sa voisine de Porté Puymorens, et donc entre l'Ariège et les Pyrénées Orientales. |
Le nouveau télésiège débrayable de 6 places, d'un investissement de 8 millions d'euros tout de même, permet d'aller un peu plus chercher la neige en altitude en ouvrant aussi de nouvelles pistes sous le pic de la Mine. L'impact paysager semble aussi moindre, selon les aménageurs, puisqu'il n'y a plus que 12 pylônes contre 16 auparavant du temps de l'ancien... Mais bien sûr, nous étions là pour l'étang...
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Photo 5 : Parce qu'on était venu pour lui...
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| Photo 6 (de Catherine): Un peu de fraîcheur... Au fond, tout au fond, c'est la Molina... |
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