dimanche 17 janvier 2021

Cap de la Lesse de Bialac (1568m) depuis Larnac (09) avec des raquettes, à l'écart des embouteillages...

 En ces temps pandémiques, pendant que l'accès aux stations de ski de fond ouvertes était largement embouteillé, on pouvait simplement partir des petits villages en corniche de la vallée de l'Ariège et équipé de raquettes ou pas remonter les montagnes pour être tranquilles et profiter d'un vaste panorama. Larcat sur le versant au soleil, au débouché de la vallée de l'Aston aux Cabanes promettait une jolie ballade. On avait bien tenté de se rendre à Ascou-Pailhères mais nous n'avions pas de chaînes et la fréquentation était forte. Pour Beille, la route a été fermée, pour les mêmes raisons, le parking était plein. On pourra cependant se dire que les gens regarderont la montagne différemment désormais sans l'obligation de remontées mécaniques. 

Photo 1: Quasiment depuis le départ... Le Cap de la Lesse de Bialac est à droite du massif forestier de la crête ci-dessus...

Au départ du village paisible à 850m d'altitude, il suffit de prendre la piste qui remonte vers le sud et la suivre jusqu'au col Dolent à 1160 mètres d'altitude. Cette période d'enneigement et de froid est une aubaine pour profiter de sites et de circuits enneigés de basse altitude, pour lesquels nous avions perdu l'habitude d'aller s'y promener. La piste remonte sur le versant aménagé de vielles terrasses en phase d'abandon et de fermeture du paysage par endroits, et appelé Les Mouillères. Depuis le col, on poursuivra vers le sud, jusqu'à un parc de cantonnement de bétail directement sous un petit massif forestier isolé, composé de résineux. Le Cap de la Lesse de Bialac est à droite de ce massif quand on le regarde. On y accèdera par la droite justement en évitant les corniches. J'aurais alors mis les raquettes un petit peu plus bas même si la neige est présente quasiment dès le départ. Une fois que l'on a pris pied sur le "sommet", un panorama vaste et étonnant sur le Sabarthès permet de récompenser le visiteur avec une vue imprenable sur les massif de Tabe (Saint Barthélémy), de l'Arize et des 3 Seigneurs, séparés par le col de Port, les pics Rouges de Bassiès, et à l'est le pic de Tarbesou  et la vallée d'Orlu. Au sud, les pics de l'Albe et d'Ascobes, dépassent allègrement du plateau de Beille... Une jolie surprise, qui pourra peut-être à nouveau être fréquentée et prolongée en redescendant au nord vers le village de Larnat.

Photo 2: De gauche à droite, le pic de Saint-Barthélémy (2368m) dans le massif de Tabe, la longue crête blanche et quasi plate vue d'ici du pic Fourcat (1919m), le pic de Tarbesou triangulaire et complètement à droite les montagnes d'Orlu.

C'était une belle journée d'initiation à la montagne hivernale pour T mon collègue et ses amis...


Photo 4: Thomas qui entame la descente (photo de Guillaume Le Samedy). En arrière plan, le Mont Fourcat (2001m) dans le massif de Tabe.
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jeudi 14 janvier 2021

Pic du Freychet (2061m) à Guzet : une station pour nous tout seul

 "Ça finira par se refroidir" disait un célèbre penseur de ce début de 21ème siècle. Oui, ça c'est un peu refroidit et aussi avec cette pandémie, les stations de ski sont fermées en France. Alors si effectivement pour les petites comme Guzet, dans le Couserans ariégeois, c'est quand même triste... On peut toujours venir pour profiter des domaines skiables. L'ambiance est particulière, car on est vraiment seul, et un retour tardif permettra d'admirer les jeux de lumière et d'ombre sur les versants...

Photo 1: Descente du Freychet (2061m) sur son versant nord-ouest.

Photo 2: Depuis la crête du Cap de Guzet, vue sur le versant nord-ouest du Freychet.

Photo 3: En redescendant vers Prat Mataou, vue sur le Mont Béa (1903m) qui émerge des nuages...

    Ici, à Guzet, c'est la célèbre piste noire du Freychet qui était notre objectif en partant du col de Latrape (1110m) quasiment mille mètres plus bas. Quelques voitures sur le parking, et vite on commence à remonter les premières pistes qui font l'attrait de cette station en naviguant le long des feuillus avant d'atteindre les chalets de Prat Mataou vers 1500m d'altitude. De là, on poursuivra par la piste qui nous amène au sommet du télésiège du Picou avant de redescendre vers le pied du pic du Freychet et son imposante face nord est... Il n'y a plus qu'à la gravir, lentement... sans oublier de regarder vers l'ouest le Mont Valier qui vous accompagne. Vers le nord, on devinera clairement la ville et l'évêché de Saint-Lizier, encore dans la neige. Et si vous n'en avez pas assez, la possibilité est offerte pour redescendre dans la poudreuse dans le vallon de Gérac au sud.

Merci T.



Photo 4 : Il n'y a qu'à lire la pancarte pour savoir où on est... On attend tout de même la réouverture des bars et des restaurant car au col de Latrape, l'ambiance est chaleureuse, notamment


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dimanche 3 janvier 2021

Le Tuc de l'Étang (1816m) au Mourtis, à ski de randonnée alpin, ou les sports d'hiver au temps du covid.

L'époque est quelque peu bizarre... En ces temps de covid, et de réchauffement climatique, nous allons skier sur des pistes de station (pyrénéenne) pour profiter de la faible fréquentation, liée la fermeture des remontées mécaniques. On pourra alors redescendre une piste bleue bien nommée la verte... 

Photo 1: Le versant sud de la station...

Mais du sommet de la petite mais agréable station du Mourtis, sur le Tuc de l'Étang, à 1816 m, le panorama me parait toujours aussi exceptionnel avec les montagnes du Couserans, le point culminant des Pyrénées au massif de la Maladeta, celui du Luchonnais, le Cagire juste en face et assez majestueux, et au loin, celui du Néouvielle et le pic du midi de Bigorre figure tutélaire...

Photo 2 : L'ultime descente...

Photo 3: Les repères sont brouillés...

Photo 4: Nous n'étions pas très nombreux en effet...

Toutes les photos sont de Guillaume (en fait non pas toutes à la réflexion...)