mardi 27 octobre 2020

La Tose du Pédourrés (2468m) au dessus de l'Hospitalet...

 En ce beau samedi 24 octobre, et dernier jour de chasse, nous n'étions pas les seuls à vouloir arpenter la montagne. L'objectif initial était le pic de Nérassol depuis l'Hospitalet près l'Andorre (09) mais comme le massif de ce dernier était parcouru par des isards que l'on pouvait voir à la jumelle depuis le la Cabane-de-la-Jasse-de-Brougnic, eux-mêmes potentiellement poursuivis par quelques coureurs de crête (enfin on ne les a juste qu'entendus...), nous avons finalement préféré aller vers la Tose du Pédourrés au-dessus du lac du même nom. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que nous ayons perdu au change d'un point de vue du panorama qui reste très ouvert. De toute façon, la montagne appartient à tout le monde et on peut s'adapter pour cohabiter ensemble. La chasse n'est autorisée que 9 jours par an (en fait trois fins de semaine me semble-t-il...), étroitement encadrée, et courir après un membre d'une espèce animale, en aucun danger d'extinction, qu'il faut aller souvent chercher sur les crêtes ou sur des versants escarpés, sachant qu'on va le tuer pour le manger, ne me parait pas plus illégitime. La côtelette d'isard c'est bon...

Photo 1: En redescendant de la Tose du Pédourrés vers l'étang du même nom. Au fond, la Porteille du Sisca vers laquelle nous nous sommes dirigés...

Alors après une pause bien agréable au refuge de Brougnic (2080m), au dessus du barrage du Baldarquès (1980m) occupée par les bergers l'été, nous avons pris la direction de la porteille de Coume Vieille (2329m) au nord-est que nous avons laissé au dernier moment pour remonter sur le pic sur la gauche en montant par un couloir herbeux sans danger. Effectivement le panorama est vaste vers le nord puisqu'on peut voir de la plaine toulousaine à la plaine audoise avec la Montagne noire en arrière plan (et plus loin encore probablement sans les nuages...) mais aussi bien sûr une bonne partie des massifs de la haute vallée de l'Ariège. 

Photo 2 : Dans la vallée du Sisca, en redescendant et en se retournant lorsqu'on a passé le pla de la cabane de la Vésine. Au fond, on peut apercevoir de forme vaguement triangulaire le pic d'Ascobes (2779m) et à gauche le massif du pic de la Cabanette (2847m). Les deux sommets marquent la frontière avec l'Andorre. 


L'ambiance était encore pastorale puisque nous avons croisé le berger faisant une dernière tournée d'inspection même si les vaches étaient descendus déjà. Mais l'itinéraire que nous avons emprunté par la suite redescendant sur l'étang de Pédourrés (2165m) puis remontant par la porteille du Sisca (2440m) vers la vallée du dit Sisca pour revenir en boucle sur le village nous permettait de visiter les estives dont l'utilisation évolue au grès de la saison, passant de l'une à l'autre en fonction de la qualité de l'herbe... La Tose du Pédourrés offre un versant peu pentu qu'on ne serait pas étonné de voir parcouru par des skieurs une fois la neige venue...

L'ensemble se parcourra en environ 6 heures bien que ce que je raconte n'engage que moi...


Photo 3 : Depuis la porteille du Sisca, vue sur l'étang et la Tose du Pédourrés.



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