dimanche 2 juin 2019

Dans le Cantal, les panoramas exceptionnels depuis les Puy de Peyre-Arse (1806m) et Puy Griou (1690m) dans le massif du Cantal.

 Pour aller directement à l'essentiel, on pourra dire que les panoramas depuis les sommets du Cantal m'ont paru exceptionnels.


Photo 1: Depuis le sommet du Puy Griou : à gauche d'abord le Puy de Peyre-Arse puis le Puy Mary et complètement à droite le versant nord du Plomb du Cantal (1855m et point culminant du massif) sur lequel s'aventure le domaine skiable la  station de ski du Lioran...

Le Puy Griou (1690m) permet après une courte mais sérieuse ultime petite grimpette, d'avoir une vue panoramique sur l'ensemble du massif du Cantal, car il se trouve à peu près au centre, et même un peu au-delà.
Photo 2: La sur-fréquentation touristique et pastorale oblige à la restauration d'une partie du sentier de la voie normale...

Depuis le Puy de Peyre Arse (1806m), la vue est belle sur le versant nord de l'élégant Puy Mary (1785m) voisin, et sur l'ensemble du massif du Cantal, tout en étant un peu plus excentré. Mais ce qui m'a paru simplement exceptionnel c'est la vue qui s'étend vers les plateaux du Cézalier (que nous avions parcouru à ski nordique dans le brouillard pour l'essentiel cet hiver) et du massif du Sancy au nord. De plus, les massifs de la Margeride, de l'Aubrac et le plateau des Mille Vaches au nord ouest, sont également visibles. Alors pour décrire ce que l'on ressent à ce moment-là, peut-être pourrions nous reprendre les mots de Julien Gracq que Marie Hélène Lafon cite dans son joli livre Le pays d'en haut (Entretiens avec Fabrice Lardreau) de la chouette collection Versant intime « Imaginons, caracolons, échappons à la pesanteur des choses, du monde et des temps, cédons à ce que Julien Gracq appelle le vertige horizontal, celui que suscitent en lui, et selon lui, ces hauts plateaux déployés, Cézallier ou Aubrac. » Bien sûr que les repères pyrénéens sont chahutés... et heureusement...

Autrement dit, l'impression d'englober la totalité d'un massif montagneux verdoyant, élégant  mais modeste se mêle à une sensation très forte de grands espaces qui l'entoure. Je serai curieux de venir dormir au sommet d'un de ces puys.

Photo 3: Depuis le sommet du Puy de Peyre Arse, vue sur le Puy Mary. Le panorama vers le massif du Sancy et le Cézalier  ne rendait pas bien avec mes prises de vue photographiques... 

En partant plus tôt, on peut parcourir un long itinéraire qui fait le tour de la vallée de Mandailles, en poursuivant depuis le Puy de Peyre Arse vers le Puy Mary puis le Puy de Chavaroche, en ayant quelques éléments du paysage plus alpins. Le paysage est harmonieux avec la hêtraie qui monte jusqu'aux dernières moraines, où sont installés les burons et où paissent les troupeaux de vaches.

On ne viendra donc pas forcément dans le massif du Cantal pour la difficulté de ses itinéraires. On pourra même trouver qu'il y avait du monde en ce jour sur l'itinéraire venant du col du Pertus (1309m), au dessus de Saint-Jacques des Blats et qui en suivant une variante du GR400, nous mènera par le chemin des crêtes vers l'élégant Puy Griou et le plus imposant Puy de Peyre Arse. Mais les gens laissent la montagne propre et paraissent contents d'être là... Même si la végétation n'était pas complètement sortie sur l'étage alpin, le panel des verts de la végétation a laissé une impression de luminosité élégante et bienvenue. Oui, décidément, le massif du Cantal est une très belle montagne.

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