Je n'ai pas l'habitude de courir avec un chronomètre ou des gens, même si j'aime descendre en trottant. Je fais donc régulièrement une exception pour cet évènement qui anime le village lors du dernier week end d'août, et qui avec l'appui des bénévoles, en fait un moment particulier de mon calendrier montagnard. Le repas en suivant y est aussi un moment important, vraiment convivial, avec cette année les agneaux à la broche et la charcuterie faite à partir du cochon tué dans l'année (et le vin rouge qui accompagne, c'est qu'il ne s'agit pas de se déshydrater bêtement... ça va mieux les crampes Manu?).
Photo 1 : L'affiche, qui n'a pas été trop affichée. |
Enfin, on pouvait aussi acheter sur place du miel produit dans ces montagnes par Jacques Grassaud, qui un temps s'était occupé aussi de l'organisation de la course après le décès de Robert. Et qui avait permis que l'aventure se poursuive. Aujourd'hui c'est l'association de La Devessette qui s'en occupe, avec notamment Laurent Diaz, pour les photos et les résultats... Souvent des initiatives personnelles sont à l'origine de belles aventures collectives...
Alors finalement on adore revenir courir dans ces montagnes que l'on connaît bien, quitte à connaître quelques cuisantes défaillances, notamment sur la fin et l'ultime petite remontée pour passer le pont sur l'Ariège. Rien à faire en ce qui me concerne, j'y reste planté, comme je reste planté dès le départ, dès que ça grimpe vraiment et qu'on ne voit déjà plus les premiers s'envoler... On essaye alors de coller à la première féminine en espérant tenir le rythme. Et puis souvent la première féminine n'est pas celle que l'on croit, car en fait elle vous a largué dès le début (et même souvent la seconde et la troisième...), et vous ne connaitrez son visage que lors de la remise des trophées...ah ah ah... Mais tout de même, lorsqu'on a réussi à reprendre son souffle en général pour moi après le premier contrôle du pont des Pouzouilles et tant qu'on n'est pas dans le rouge, le plaisir est bien là, à courir sur les replats et que l'endorphine vous aide à grimper à la baillette (porteille du Sisca), le col. Là c'est bon, vraiment bon et on est prêt pour la descente, à fond la caisse, au moins au début car enfin hier j'ai fini comme j'ai pu, mais une minute plus tôt que l'année dernière.
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