dimanche 9 octobre 2016

Pic de l'Aiguillette, 2517m, la frontière sauvage (65).

On pourrait se laisser abuser par la photo ci-dessous ou les différents slogans publicitaires des différentes agences de tourisme et se dire que nous sommes là dans des contrées vraiment sauvages. Penser aux 6 isards que nous avions croisé, regarder les parois du cirque de Barroude et sa flopée de 3000.

Photo 1 : En redescendant, à l'approche du tunnel (bouche nord
 Et puis, finalement, se rendre compte que la bouche nord du tunnel de Bielsa est juste là en bas, que le port vieux de Bielsa, en témoigne la largeur du sentier, a vu passer depuis des siècles voyageurs,  commerçants, trafiquants en tout genre. Que le sommet, sus mentionné, et ses compères le long de la crête apparaissent bien accueillants, depuis des siècles aussi, pour la dent des ovins. Et que, ce port, lors de l'hiver dramatique de 1938, comme en témoigne la plaque installée 70 ans plus tard, a vu passer les soldats de la 43ème division de l'armée républicaine espagnole. "A cuantos cruzaron este puerto para romper el bloqueo de la "bolsa de Bielsa" por defender la libertad frente el fascismo. En honor a la poblacion civil del alto Aragon y a la 43 division republicana.  DIGNIDAD, MEMORIA Y PAZ."

Photo 2 : A l'approche du port Vieux, vue sur les murailles du cirque de Baroude et le pic Heid dans les nuages (3022m)


Alors bien sur, le poids de l'histoire, la beauté et la rudesse de la nature, mais surtout pas une frontière sauvage.

P.S.: Depuis l'entrée du tunnel donc, moins d'une heure et demi pour accéder au pic, en remontant la vallée de droite (quand on regarde l'entrée du tunnel). Et puis ça vaudrait peut-être le coup de redescendre jusqu'à Bielsa de l'autre côté et d'aller visiter le musée.


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