Photo 1 : La pointe du Cap du Seil de la Baque occidental (3097m), à droite, puis en allant vers la gauche le Cap du Seil de la Baque oriental (3103m) pour finir par le pic de Seil de la Baque (3110m), au centre, le plus haut. D'après P.René (Glaciers des Pyrénées, Editions Cairn), "Seil de la Baque signifie littéralement "glacier de la vache". Ce toponyme reste énigmatique car il est difficile d'imaginer des troupeaux de bovins à une telle altitude. Peut-être qu'à une époque, depuis un point de vue précis, l'aspect du glacier rappelait la silhouette d'une vache?". La surface et le volume du glacier ont bien diminué depuis le 19ème siècle. Photo prise en montant à la Tusse de Montarqué. |
Donc jusqu'au lac du Portillon, on est sur un circuit hyper balisé. Puis de là, l'itinéraire, bien cairné, file à l'aller sur la Tusse de Montarqué, 2889m, (au retour on passera à flanc en dessous), pour aboutir au col du pluviomètre. La Tusse est au milieu et constitue un beau belvédère. On suit la crête qui monte sur le glacier (ce qu'il en reste et pour s'en rendre bien compte on peut regarder les photos de couverture du livre de P.René, évoqué ci-dessus) et aboutit au pied de la dernière partie, pyramidale, constituée de blocs. Le sommet du Cap du Seil de la Baque est là. Ensuite, il faudra suivre la ligne de crête, assez aérienne souvent, jusqu'au sommet principal. Franchement, ce qui était écrit dans le Guide des 3000 de L.Alejos, m'a paru le plus pertinent. C'est ici que la sagesse de chacun vous dictera ce que vous avez à faire. Elle vous dira peut-être aussi de ne pas laisser votre appareil photo dans le sac que vous aviez laissé au cap. Mais bon, là aussi franchement, les photos ne rendent pas toujours dans ces endroits-là. Et puis si c'est juste pour les mettre sur un blog... Ah ah ah.
Alors voilà que plus je parcours cette vallée d'Oô et plus je l'aime. Je trouvais cette pyramide du Cap du Seil de la Baque, au dessus de son glacier, particulièrement gracieuse mais nous y retrouver avec Manu là-haut fut un moment particulier, notamment au retour après avoir visité la crête. Et puis, faire une pause à la descente au refuge d'Espingo, prendre une bière (avec un sirop), regarder le sommet du Cap ou nous étions (et les autres), regarder aussi les randonneurs qui viennent jusqu'ici et semblent contents, certains semblant repousser leurs limites, avoir signalé également notre retour aux gardiens du refuge... Tout ça quoi...
Photo 2 : De bon matin, près du lac Saussat, non loin d'Espingo, oh une salamandre. Signe de propreté des eaux. |