dimanche 22 juin 2014

Le Mont Valier 2838m, (Ariège) en rien un fait divers.

 Nous sommes montés au Mont Valier, dans le Couserans ariégeois, celui que l'on peut apercevoir depuis le Pont Neuf de Toulouse quand le temps est clair, en ce vendredi après avoir dormi au refuge des Estagnous. Il nous fallut presque 3 heures pour y arriver la veille, constater qu'il n'y avait que nous comme client, qu'on peut y regarder la télé (enfin le match Uruguay-Angleterre), qu'on y mange bien et que c'est très confortable et propre, et même que la vue sur la succession de crêtes et de vallées avec le Cagire en arrière plan est tout simplement magnifique au couché de soleil. Les 4 jeunes qui comptaient dormir au refuge des Caussis un peu plus bas avaient l'air bien heureux. Je ne sais pas si les loirs qui, semble t-il, y circulent toute la nuit, dixit le gardien, leur auront gâché le plaisir.

Photo 1 : Depuis le refuge. Au fond, à gauche du soleil, le sommet du Cagire.
Sonnés, du coup, le matin, nous ne sommes pas partis à l'aube, avons mis les crampons assez rapidement au-dessus du refuge car la neige était encore un peu dure notamment dans la combe sous le col de Faustin (nous pratiquons la haute montagne de manière assez modérée), et observé que le panorama, depuis le sommet, était vaste et beau. On s'en doutait un peu, c'est pour ça que des milliers de gens sont montés aussi là-haut... (depuis Valérius, premier évêque du Couserans, qui l'aurait escaladé vers 452). Il faisait chaud à la descente, la neige s'était transformée, et ce fut plus aisé. En passant au refuge pour signaler notre retour au gardien, celui-ci était en train de préparer une axoa (de boeuf, même si je la préfère de veau) pour les clients du soir, les veinards... On serait bien resté une soirée de plus. Nous sommes redescendus en regardant les lacs (en face le lac Rond et le Long au dessus, les sommets environnants, les cascades, les innombrables torrents qui dévalent de la Montagne d'Escausse comme un voile de mariée sous un soleil radieux et heureux...

Tout s'est donc très bien passé comme pour beaucoup, beaucoup de monde, ici ou ailleurs. Alors finalement on va peut-être arrêter de... de lire la Dépêche du midi.

Il sera alors plus intéressant de consulter le livre de P.René Glaciers des Pyrénées, (éditions Cairn) et d'y lire le passage réservé au coriace petit glacier du Valier qui résiste sur son versant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire