Les images du pic d'Aneto sont nombreuses. Les textes également. Bien qu'on puisse en avoir vu beaucoup, et se dire qu'on va faire l'ascension de cette montagne parce que c'est la plus haute de la chaîne, la première vue au petit matin au débouché du portillon supérieur, après le
refuge de la Rencluse, reste tout simplement belle et inoubliable. Peut-être la plus belle.
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Photo 1: Depuis le Portillon supérieur, l'Aneto est au fond dans les nuages. Puis à droite, le pic de Coronas (3293m) puis le pic del Medio (3346m) et la pointe d'Astorg (3355m). |
Si le cheminement aller est plutôt facile (pour de la haute montagne), le retour par les sommets de la crête du milieu (pic Coronas, pico del Medio, punta
Astorg, et pico Maldito) à plus de 3200 mètres d'altitude nécessite beaucoup d'attention et surtout de technique (ce que je n'ai pas) du fait de son engagement et du terrain pas toujours de bonne qualité. Alors une fois de plus, avec grand plaisir, c'est Alain qui m'a guidé, et assuré, et parfois un peu tiré sur la corde lorsqu'on n'ose pas décrocher du rocher sur lequel on s'agrippe fermement (hum).
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Photo 2 : Depuis un peu en dessous du pic d'Aneto, vue sur le pic Coronas (3293m), puis les trois sommets de la crête du milieu (pic du Milieu 3346m, pointe d'Astorg 3355m et son sommet si caractéristique et le pic Maudit 3350m) et à droite le pic de la Maladeta 3308m). |
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Photo 3: Les deux derniers sommets de la crête du milieu, d'un peu plus près. Vue du pic du milieu. |
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Photo 4 : Juste avant le pic Maudit. |
Sur la ligne de crête, les sommets ne sont pas si clairement individualisés car leur altitude est proche et la crête est un infini enchevêtrement de roches. Le sommet de la
pointe d'Astorg, si caractéristique pourtant, ne dépasse pas les autres de manière si évidente. On peut passer à côté, le toucher et se demander s'il s'agit vraiment du sommet... Enfin, le mois de juin (et le printemps ou début de l'été en général) me semble le plus opportun pour venir. Sauf si on préfère marcher dans les rochers car la neige fond (et oui...) et trouver la descente interminable.
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